En pleine tourmente, Gaza pleure ses victimes après le bombardement tragique de l'hôpital Nasser par l'armée israélienne, faisant s'élever le bilan à 20 morts, dont cinq journalistes. Médecins Sans Frontières (MSF) dénonce avec véhémence ces attaques ignobles qui ciblent l'un des rares hôpitaux encore partiellement opérationnels dans le sud de la bande.

Mariam Abu Dagga, une photographe indépendante souvent en collaboration avec MSF, fait partie des victimes. MSF a exprimé son profond chagrin, déclarant : "Nous avons le cœur brisé par sa perte. Elle laisse derrière elle un jeune fils qui devra grandir sans sa mère."

MSF a souligné que depuis plus de vingt mois, les forces israéliennes ravagent des installations médicales, réduisant au silence les journalistes et ensevelissant le personnel de santé sous les décombres. L'organisation appelle à la fin immédiate de ces violences inacceptables, qui semblent viser délibérément ceux qui rapportent la réalité du terrain.

Le député d'État américain a exprimé son soutien à l'ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, après des déclarations sur l'augmentation de l'antisémitisme en France, dévoilant un paysage diplomatique tumultueux à l'image de la crise en cours.

A Beersheba, des manifestants ont appelé les pilotes israéliens à désobéir aux ordres de bombardement, affirmant qu'il s'agissait d'un crime de guerre. Ces manifestations, qui se tiennent chaque semaine, peignent un tableau d'une société divisée face à la violence.

Le commissaire général de l'UNRWA a dénoncé l'inaction choquante de la communauté internationale, exhortant à une mobilisation contre le silence qui enveloppe la mort tragique de nombreux enfants.

Reporters Sans Frontières (RSF) réclame une réunion d'urgence des Nations Unies pour exiger des mesures de protection pour les journalistes, victimes d'une chasse sans merci. Le directeur de RSF, Thibaut Bruttin, a déclaré : "Jusqu'où iront-ils pour éliminer l'information à Gaza ?".

Alors que le porte-parole de la défense civile palestinienne a annoncé l'identité des journalistes tués, dont plusieurs collaboraient avec des médias internationaux, l'armée israélienne a affirmé ne pas viser les journalistes, tout en lançant une enquête.

Ceux qui ont perdu la vie parmi les journalistes sont des figures de la presse affirmant leur courage au milieu de l'adversité. L'horreur des événements nourrit des appels désespérés à la justice et à la responsabilité.

Les informations grimpent aussi sur la résistance continuelle de Gaza, avec des frappes ayant causé une riposte croissante au sein de la communauté internationale. Les cris de douleur se mêlent aux appels à la paix, alors que le monde regarde.

Le fort ressentiment se fait entendre : la communauté mondiale doit réagir et s'opposer à une escalade continue de la violence dans la région.