Le président américain Donald Trump a récemment révélé que la Chine avait mis un frein à un projet d'accord crucial concernant la vente de TikTok aux États-Unis, invoquant les nouveaux droits de douane imposés par Washington. Lors d'une déclaration faite le 6 avril, Trump a précisé : "Si j'avais proposé une légère réduction des droits de douane, cet accord aurait été validé en un rien de temps". Cette situation met en lumière l'impact considérable des droits de douane sur les négociations commerciales internationales.

Une législation adoptée en 2024 par le Congrès américain oblige la société chinoise ByteDance à céder le contrôle de TikTok, sous peine d'une interdiction d'exploitation aux États-Unis. À son retour à la Maison Blanche à la fin janvier, Donald Trump avait repoussé l'échéance de 75 jours pour la cession de la plateforme, qui a été à nouveau prolongée récemment, et ce, en réponse à une hausse majeure des droits de douane sur les importations, notamment une augmentation de 34% sur les produits chinois.

Le transfert de la filiale américaine de TikTok nécessite l'approbation non seulement de ByteDance mais aussi des autorités chinoises, qui n'ont jusqu'à présent donné leur feu vert ni pour la vente ni pour la cession.

Alors que Trump avait tenté de forcer la vente de TikTok en 2020, il s'est désormais positionné comme le défenseur du réseau social, qui compte pas moins de 170 millions d'utilisateurs aux États-Unis. Cette situation soulève des questions sur l'avenir de TikTok et sur son rôle dans le paysage géopolitique actuel. Les tensions entre les États-Unis et la Chine continuent de se renforcer, et la bataille pour le contrôle des données et des plateformes numériques se intensifie, laissant présager des répercussions durables sur le commerce international et sur la sécurité numérique.