"Le plus dur reste à venir, il faut tout reprendre à zéro, déblayer les routes", a déclaré sur franceinfo le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaila, alors que l'alerte rouge cyclonique devait être levée ce lundi 13 janvier après le passage dévastateur de la tempête tropicale Dikeledi, un mois après le cyclone dévastateur Chido.

Le maire a exprimé son inquiétude face à l'ampleur des dégâts causés par les pluies torrentielles, expliquant que la tempête n'avait toutefois pas fait de blessés à Mamoudzou. "Les maisons et les établissements publics n'ont pas eu le temps d'être protégés, et les fortes pluies et les vents violents ont arraché les bâches placées sur les bâtiments pour remplacer les toits endommagés par le cyclone Chido," a-t-il ajouté.

Pour soutenir les victimes, le maire a ouvert une quinzaine de centres d'hébergement d'urgence, souvent installés dans des écoles. Il a également annoncé que ces centres seraient "refermés" pour permettre la reprise des travaux en vue de la rentrée. Le recteur des établissements scolaires souhaite procéder à une "rentrée des équipes administratives et pédagogiques" ce mardi, tandis que la rentrée des élèves est fixée au 20 janvier.

En outre, le maire a souligné l'importance de mettre en place un plan de reconstruction solide afin de préparer l'île à d'éventuelles futures catastrophes. Les efforts d'aide et de récupération doivent être intensifiés pour s'assurer que la communauté puisse se relever rapidement de ces événements climatiques extrêmes. D'après les prévisions météorologiques, Mayotte pourrait encore être exposée à des phénomènes climatiques similaires, incitant les autorités à renforcer les infrastructures et la résilience de la population.