Stellantis est de nouveau sous le feu des critiques après des incidents alarmants liés à ses véhicules. Après les airbags défectueux sur les modèles Peugeot, c'est désormais les moteurs PureTech qui causent de graves problèmes. De nombreux propriétaires signalent une consommation excessive d'huile ainsi que des problèmes de freinage qui pourraient mener à des casses moteur. Plus de 500.000 voitures seraient affectées en Europe, avec près de la moitié des modèles concernés en France.

Les propriétaires de ces véhicules subissent de lourds frais pour les réparations. À Roubaix, le 26 septembre, une réunion a rassemblé plusieurs centaines de consommateurs exaspérés qui se sont réunis avec un avocat pour discuter des actions possibles. Les témoignages recueillis révèlent une colère palpable. Un propriétaire a déclaré : "J'ai dû changer le moteur à seulement 51.000 km, ce qui m'a coûté 6.024 euros. Pourquoi devrions-nous payer pour les failles du constructeur ?"

Catherine, une autre automobiliste, partage ses inquiétudes : "Je n'ose plus prendre ma Peugeot pour des trajets longs. Risquer une casse moteur sur l'autoroute est insupportable. Que doit-on faire ?"

L'avocat Christophe Le Guevac mène la bataille contre Stellantis, affirmant que le constructeur savait que ses moteurs avaient des défauts sérieux. "Ils ont commercialisé un produit dont ils connaissaient les problèmes, et c'est à eux de couvrir tous les frais de réparation, ainsi que les coûts de main-d'œuvre," a-t-il déclaré.

D'ores et déjà, des négociations individuelles ont été entamées avec certains clients, tandis que d'autres sont en attente d'intégrer la procédure. Une action pénale pour mise en danger de la vie d'autrui et escroquerie devrait être lancée d'ici 2025.

Pendant ce temps, les affaires continuent de tourner au désastre pour Stellantis. La colère des consommateurs ne faiblit pas et la perspective d'un recours collectif commence à prendre forme, suscitant des inquiétudes sur les conséquences financières pour le constructeur automobile.

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