Stellantis et Safran sont une fois de plus en tête des dépôts de brevets en France pour l'année 2024, selon l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi), témoignant ainsi d'un remarquable dynamisme dans le secteur de l'innovation, notamment dans les transports. L'Oréal, le géant des cosmétiques, a également marqué les esprits en se hissant sur le podium avec un total impressionnant de 740 demandes de brevets.

Avec 1289 demandes, Stellantis conserve la première place, suivi de près par Safran, qui a déposé 1216 brevets. Ensemble, ces entreprises représentent une part significative des 15.458 demandes totales recensées. Ce constat souligne l'importance croissante de l'innovation dans le secteur des transports, qui génère à lui seul 32 % des brevets déposés cette année, loin devant le numérique (19 %) et le secteur de l'énergie (17 %).

Il est également intéressant de noter qu’en 2024, pour la première fois, deux PME font leur entrée dans le top 50 : Genvia, spécialisée dans la production d'hydrogène décarboné, et Verkor, un acteur clé dans la fabrication de batteries électriques. Cette évolution est considérée comme un véritable signe de fierté par Pascal Faure, directeur général de l'Inpi, qui a affirmé que cela montre une prise de conscience croissante de l'importance d'une stratégie efficace en matière de propriété industrielle.

Dans le top 10, on retrouve également d'autres poids lourds tels que Renault (6e), Airbus (8e), Thales (9e) et Michelin (10e). Le CNRS, le Centre national de la recherche scientifique, et l'Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, font également partie des établissements publics qui se distinguent par leurs nombreuses demandes de brevets, avec respectivement la 7e et la 27e place.

Enfin, des institutions académiques telles que l'Institut polytechnique de Grenoble et Toulouse III-Paul Sabatier font leurs débuts dans le classement, se classant respectivement à la 45e et 49e place. Cela met en évidence non seulement l'innovation des grandes entreprises, mais aussi la montée en puissance des PME et des établissements publics dans la course à l'innovation en France.