
Sept Migrants Arrivent au Rwanda : Un Accord Troublant avec les États-Unis
2025-08-28
Auteur: Sophie
Un Premier Groupe de Migrants Expulsés
Dans un tournant controversé de la politique migratoire mondiale, le Rwanda a annoncé l'arrivée d'un groupe de sept migrants issus d'un accord avec les États-Unis. Leur expulsion a eu lieu à la mi-août, marquant le début d'une collaboration troublante entre Kigali et Washington.
Soutien et Aspirations des Migrants
La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a assuré à l'AFP que ces migrants bénéficiaient de "soutien approprié et de la protection" du Rwanda. Intriguant, trois d'entre eux envisagent de retourner dans leur pays d'origine, tandis que quatre souhaitent s'installer durablement au Rwanda pour y construire leur nouvelle vie.
Un Accueil Surveillé par les ONG
Ce petit groupe est actuellement pris en charge par une organisation internationale, avec le soutien de l'Organisation internationale pour les migrations. En début août, le Rwanda avait d'ailleurs annoncé son intention d'accueillir jusqu'à 250 personnes sous cet accord.
Un Précédent Controversé avec le Royaume-Uni
Ce n'est pas la première aventure de Kigali dans ce domaine. Le Rwanda avait auparavant signé un accord similaire avec le Royaume-Uni, annulé en 2024 après des vagues de critiques. Cette alliance a suscité des débats houleux sur la responsabilité des pays d'accueil.
Une Politique Migratoire sous Haute Tension
L'administration Trump avait déjà mis en place d'autres accords d'expulsion controversés, envoyant des migrants vers des pays comme l'Eswatini et le Salvador. En juillet, huit migrants avaient été accueillis au Salvador, un pays en proie à l'instabilité, et seul un d'eux provenait réellement de cette nation.
Une Réaction Ougandaise
Récemment, le gouvernement ougandais a également annoncé un accord similaire avec Washington, visant à accueillir des personnes qui pourraient ne pas obtenir l'asile aux États-Unis. Toutefois, un juge fédéral a temporairement bloqué l'expulsion d'un Salvadorien, Kilmar Abrego Garcia, qui est devenu un symbole des excès de la politique migratoire.