Un procès troublant commence en France

Lundi 1er septembre, la cour criminelle des Bouches-du-Rhône s'apprête à ouvrir un procès qui promet d'être aussi choquant qu'accablant. Olivier, 15 ans, et son frère de 12 ans ne seront pas présents pour affronter leur agresseur, Julien P., accusé de les avoir violés à plusieurs reprises alors qu'ils se trouvaient à Manille en 2018.

Des victimes laissées à distance

À 11 000 kilomètres de leur terre natale, ces deux jeunes garçons ne s'assoiront pas sur le banc des parties civiles, mais ils seront entendus par visioconférence. Une situation pénible qui révèle les complexités et les douleurs des affaires de pédo-criminalité internationale.

Un prédateur en plein jour

Julien P., aujourd'hui âgé de 39 ans, est un homme qui avait l'air d'un citoyen modèle. Pendant six ans, il a été enquêteur dans deux brigades de protection des mineurs – à Épinay-sur-Seine et à Marseille. Son implication dans la bite de la protection des enfants des rues de Manille via une ONG, Virlanie France, contraste tragiquement avec ses actes ignobles. Cette organisation, dédiée à aider les enfants les plus vulnérables, se retrouve maintenant entachée par les actions de son ancien président.

L'inadmissible double vie d'un homme de loi

Cet homme, qui devait protéger les enfants, a choisi de les exploiter au lieu de les défendre. Une révélation qui secoue la France et appelle à une remise en question de la confiance accordée aux figures d'autorité. Les victimes, dont les dures histoires ne cessent d'émerger, rappellent à tous que même les plus vulnérables peuvent parfois se retrouver face à des monstres. Le procès qui débute pourrait ouvrir la voie à d'autres révélations et, espérons-le, à une justice tant attendue.