
Scandale : Près de la moitié des influenceurs contrôlés en 2024 trichent avec leurs abonnés !
2025-03-13
Auteur: Sophie
En 2024, la DGCCRF a révélé qu'une enquête menée sur 287 influenceurs a montré que 46% d'entre eux avaient des "anomalies" dans leurs publications. Cette triste réalité a été dévoilée lors d'une conférence de presse le 13 mars 2024, alimentant les inquiétudes sur la transparence au sein du monde de l'influence.
Ces anomalies incluent des publicités déguisées, où les influenceurs omettent de spécifier qu'ils sont rémunérés pour promouvoir certains produits. Sarah Lacoche, directrice générale de la DGCCRF, a alerté sur les dangers de ces pratiques, surtout dans le domaine des produits financiers. "Certains de ces influenceurs avancent que leurs placements sont faciles et sans risque, mais des consommateurs ont perdu des centaines de milliers d'euros à cause de leur influence."
Les produits cosmétiques font également partie des préoccupations. Des influenceurs vantent des produits non sécurisés, entraînant des allergies et des problèmes de santé pour les consommateurs. "Nous avons constaté que certains produits étaient carrément interdits en France, et il est impératif d'agir pour protéger les consommateurs", a-t-elle ajouté.
En cas d'infraction, la DGCCRF peut infliger des amendes, et dans certains cas, obliger les influenceurs à faire des vidéos d'excuses pour sensibiliser leur audience sur les risques d'un placement financier dangereux qu'ils ont promu.
Depuis la mise en place d'une loi en juin 2023, la DGCCRF renforce ses contrôles, incluant maintenant les influenceurs basés à l'étranger qui ciblent les consommateurs français. Ce cadre législatif permet de mieux réguler le secteur en pleine explosion.
Pour atteindre un public plus jeune, la DGCCRF prévoit également une collaboration avec l'école parisienne des Gobelins, spécialisée dans le numérique. Ce partenariat vise à éduquer les jeunes internautes sur les pratiques sécurisées et éthiques en matière de consommation.
Enfin, le bilan de la DGCCRF indique qu'en 2024, plus de 91 000 contrôles ont été réalisés, ce qui correspond à presque 250 vérifications par jour, bien que cela marque une légère diminution par rapport à l'année précédente. Les résultats soulèvent des interrogations sur l'efficacité des mesures actuelles et l'avenir de l'influence sur les réseaux sociaux. Que faut-il faire pour protéger les consommateurs face à ces abus ? La question reste ouverte.