
"Scandale : Henri Joyeux, l'ancien médecin radié, fait polémique à Beausoleil !"
2025-03-24
Auteur: Julie
Le professeur Henri Joyeux, ancien cancérologue controversé, est au cœur d’une vive polémique après son apparition prévue lors d'une conférence sur la santé à Beausoleil, le lundi 24 mars. Cette intervention, qui devait aborder les thèmes des avancées sur le cancer, la dépression et le diabète, suscite l'indignation parmi de nombreux professionnels de la santé en raison de son interdiction d'exercer la médecine suite à ses précédentes prises de position sur les vaccins.
Henri Joyeux a été sanctionné définitivement par l'Ordre des médecins en 2023, après avoir tenus des propos jugés dangereux et non fondés scientifiquement sur les vaccins en 2014 et 2015. À partir du 1er janvier 2024, il ne pourra plus exercer pendant deux ans, consolidant son statut de figure clivante dans le milieu médical. En plus de ses critiques envers la vaccination, il a également fait l'objet de controverses pour ses idées sur la pilule contraceptive et l'IVG.
Jérôme Barrière, oncologue à Cagnes-sur-Mer, a souligné sur les réseaux sociaux que cette situation est préoccupante, affirmant: "Il a été mis en cause pour des propos antivax, anti-science. Ce n'est pas la première fois, il avait déjà été accusé en 2016 et impliqué dans des essais cliniques illégaux concernant la maladie d'Alzheimer et de Parkinson."
L'événement, mis en avant par l'entreprise MC5, présente Joyeux comme un "visionnaire" prêt à partager des précisions sur les évolutions en oncologie. En réponse aux accusations d'antivax, Joyeux se défend, déclarant être "contre les abus liés aux vaccins", mais ne cesse d'alimenter les débats par ses opinions controversées.
Les inquiétudes persistent quant aux implications de sa présence à cette conférence, surtout sans la réaction adéquate des autorités locales. Jérôme Barrière insiste sur la nécessité pour la municipalité de Beausoleil de reconsidérer les enjeux de santé publique que pourrait engendrer la diffusion de ses idées. "Nous ne savons pas ce qui sera partagé, mais les risques pour la santé publique sont alarmants" déclare-t-il.
Dans l'œil du cyclone, Henri Joyeux évoque lui-même un "manque de respect et de jalousie", se considérant victime de harcèlement de la part du Conseil de l'Ordre depuis plus de dix ans. "Je ne suis pas intimidé ; je défends ma liberté d'expression jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme, car un professeur doit pouvoir s'exprimer librement", a-t-il affirmé.
La municipalité de Beausoleil, qui a mis à disposition la salle pour l'événement en partenariat avec MC5 Communication et la société Zepter International, se défend en invoquant la diversité des opinions. Elle rappelle qu’elle ne peut pas se prononcer sur le contenu des conférences organisées, tout en suscitant un débat éthique sur la place des idées controversées dans les discussions publiques sur la santé.