SCANDALE EN CORÉE DU SUD : Le Parlement destitue le président par intérim Han Duck-soo
2024-12-27
Auteur: Chloé
Un vote unanime historique
Le 27 décembre 2023, les députés sud-coréens ont pris une décision incroyable en votant à l'unanimité pour la destitution de Han Duck-soo, président par intérim, qu’ils accusent d'« avoir activement participé à l'insurrection » après la tentative avortée de son prédécesseur, Yoon Suk Yeol, d'instaurer la loi martiale le 3 décembre. Sur les 192 députés présents, chaque vote a été en faveur de la destitution, un moment sans précédent dans l'histoire politique de la Corée du Sud.
Conflit parlementaire
Sous une ambiance électrique, les députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) ont exprimé leur colère en chantant et en brandissant leurs poings. Malgré la tempête politique, le président du PPP a souligné que Han Duck-soo devait continuer à mener les affaires de l'État, même en cas de motion de destitution. Toutefois, Han a rapidement réagi en déclarant qu'il respecterait la décision du Parlement.
Un précédent historique
Cette destitution marque une étape historique : c'est la première fois qu'un président par intérim est destitué dans le pays. Avec cette crise politique explosive, Choi Sang-mok, le nouveau président par intérim et ministre des Finances, a promis de stabiliser la situation. « Minimiser les turbulences gouvernementales est crucial en ce moment », a-t-il affirmé, tout en insistant sur l’importance d'unir les efforts du gouvernement pour surmonter cette période tumultueuse.
L'ombre de Yoon Suk Yeol
La situation politique s’est aggravée après que Yoon Suk Yeol a été sommé de démissionner à cause de sa manœuvre pour imposer la loi martiale et l'envoi des troupes au Parlement. Actuellement suspendu, Yoon attend le jugement de la Cour constitutionnelle, qui doit confirmer ou annuler sa destitution dans un délai de six mois. Pendant ce temps, l'opposition accuse Han Duck-soo d'entraver les enquêtes sur ceux impliqués dans ces événements tumultueux.
Des nominations contestées
Un autre sujet brûlant est la vacancy de plusieurs sièges à la Cour constitutionnelle, que l'opposition attribue à Han qui a refusé de nommer trois juges cruciaux. Cet acte pourrait compromettre l'issue de la décision qui fera jurisprudence dans le pays et pourrait également influencer la perception publique de la légitimité du gouvernement.
Réactions des partis
Le président du Parti démocrate, Lee Jae-myung, a qualifié ce développement de « transformation de l'autorité intérimaire en une autorité insurrectionnelle ». Dans ce contexte instable, de nombreux Sud-Coréens se demandent quelles seront les prochaines étapes et qui sera le véritable leader dans cette période de crise politique.
Un avenir incertain
Alors que la Cour constitutionnelle s'apprête à tenir une audience sur la destitution de Yoon, le pays retient son souffle. Un seul vote contre la motion de destitution pourrait ramener Yoon au pouvoir et accroître l'instabilité politique. Les citoyens sud-coréens s’inquiètent à propos du futur de leur démocratie et de la gouvernance du pays.
Conclusion
Ce coup de théâtre soulève de nombreuses questions : Comment la Corée du Sud pourra-t-elle se remettre de cette crise? Et qui finira par diriger le pays?