Un coup dur pour l'extrême droite roumaine. Le 15 mars, la commission électorale a exclu Diana Sosoaca, une eurodéputée de 49 ans, de la course à la présidentielle. Cet événement survient après l'exclusion du favori des sondages, Calin Georgescu, soulignant un climat très tendu à l’approche de l'élection présidentielle prévue pour le 4 mai.

Sosoaca avait déjà été écartée lors du précédent scrutin de novembre, qui a ensuite été annulé, en raison de déclarations jugées contraires aux 'valeurs démocratiques'. La Cour constitutionnelle a argumenté que ses propos constituaient un danger pour l’appartenance de la Roumanie à l’Union européenne et à l’OTAN.

En réaction à cette décision, Sosoaca a déclaré sur Facebook : 'Je suis la preuve que nous ne vivons pas en démocratie' et a annoncé son intention de faire appel. Ce qui retient particulièrement l’attention, c’est qu’elle avait précédemment choisi de déposer sa candidature en portant des gants de boxe, affirmant être prête à 'combattre une nouvelle fois le système'.

Avocate de formation, Diana Sosoaca est connue pour relayer des messages de propagande en faveur du Kremlin et pour son opposition aux mesures anti-COVID. Ses actions controversées lui ont valu l'expulsion de l'hémicycle à Strasbourg en juillet 2024, après avoir troublé des débats par des interruptions bruyantes. Ce dernier incident soulève des questions sur la place de l'extrême droite dans le paysage politique roumain et son engagement envers les valeurs démocratiques. Alors que le pays se prépare pour une élection cruciale, l'avenir de Sosoaca et de ses partisans demeure incertain.