Scandale Dati-Ghosn : Le PNF Dévoile des Manœuvres de Dissimulations Choc !
2024-11-16
Auteur: Léa
Après plus de cinq ans d’une enquête minutieuse, le Parquet National Financier (PNF) a rendu son réquisitoire définitif, le mercredi 13 novembre, concernant une affaire qui secoue le monde politique et économique français. Rachida Dati, actuelle ministre de la culture et maire du 7e arrondissement de Paris, est impliquée aux côtés de l'ex-PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, qui, actuellement en fuite au Liban, est visé par deux mandats d’arrêt internationaux. Un document explosif de plus d’une centaine de pages, notifié aux parties le 15 novembre, a été en partie consulté par Le Monde, révélant des détails accablants.
Le PNF demande le renvoi de Mme Dati pour "recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance" ainsi que "corruption et trafic d’influence passifs". Quant à M. Ghosn, le parquet requiert son renvoi pour "abus de pouvoir, abus de confiance, corruption et trafic d’influence actifs".
Le cœur du réquisitoire du PNF repose sur une convention d'honoraires datée du 28 octobre 2009, dans laquelle Mme Dati propose ses services à M. Ghosn pour "l'assister dans les aspects juridiques et réglementaires" concernant la politique d’expansion internationale du groupe. Ce document, qualifié de "strictement personnel et confidentiel", stipule une rémunération de 300 000 euros hors taxes, dont 100 000 à la signature, pour environ 300 heures de disponibilité par an.
Le PNF souligne que ce contrat dissimule des manœuvres corruptives, qualifiant le texte de "habillage juridique" justifiant les paiements effectués. Les juges d'instruction s’intéressent particulièrement aux honoraires exorbitants de 900 000 euros hors taxes versés à Mme Dati par Renault-Nissan BV entre 2010 et 2012, pour prétendument 900 heures de travail.
Des rumeurs circulent déjà sur de possibles implications internationales, liées à la politique d’expansion de Renault-Nissan dans le Moyen-Orient et le Maghreb, mettant en lumière un réseau potentiel de corruption impliquant des personnalités de haut rang et des contrats douteux. Ce scandale pourrait avoir des implications majeures sur la confiance envers les institutions publiques et la gouvernance en France. La France est-elle prête à faire face à une crise de confiance similaire à celle qu'a connue le Liban avec Ghosn ? La lumière doit absolument être faite sur ces pratiques, et les prochaines étapes judiciaires s’annoncent cruciales dans cette affaire retentissante.