Scandale chez Foncia : un retraité dénonce une vente immobilière frauduleuse à 100 000 € de moins que sa valeur réelle
2025-01-04
Auteur: Jean
Introduction
Abdellaziz Beji, résidant en France depuis plus de 30 ans, se confronte à un problème majeur : sa maîtrise limitée de la langue française lui a, selon lui, coûté beaucoup d'argent. À 78 ans, ce retraité, ancien peintre en bâtiment, accuse Foncia, un leader du marché immobilier, de lui avoir fait perdre 100 000 euros lors de la vente de son appartement à Toulouse.
Détails de la vente
Le 28 juillet 2021, M. Beji a vendu son bien de quatre pièces situé dans le quartier Busca pour la somme de 170 000 euros. Cet appartement de 66 m², comprenant une salle de séjour, deux chambres et une cave, a été vendu à un prix largement inférieur aux prix du marché. En plus du prix de vente, les frais d'agence de 11 000 euros et 3 368,48 euros pour des travaux dans les parties communes pèsent lourdement sur les finances de ce propriétaire.
Soutien familial
Le neveu d’Abdellaziz, Abdel Ferchichi, prend sa défense et affirme que le prix de vente est scandaleusement bas par rapport à la valeur réelle du bien. Il cite la vente d'un appartement similaire dans le même immeuble pour 241 205 euros, soit une différence de plus de 70 000 euros, et d'autres ventes récentes dépassant même les 250 000 euros. "C’est évident que Foncia a sous-estimé le prix de notre logement ; quelque chose ne tourne pas rond", déplore Ferchichi.
Recherche de réparation juridique
Après avoir été contraint de déménager dans un appartement plus petit à Launaguet, Abdellaziz Beji est déterminé à obtenir réparation. Il a donc pris contact avec la Maison de Justice et du Droit de Toulouse Sud pour explorer ses options légales. Tous deux espèrent porter plainte contre Foncia pour ce qu'ils considèrent comme une exploitation abusive de la vulnérabilité linguistique de M. Beji.
Position de Foncia
Face à ces accusations, Foncia maintient sa position, affirmant que la vente a été menée de manière légale et éthique. La direction souligne que M. Beji a été assisté par un notaire tout au long du processus de vente et que les honoraires étaient transparents et correctement avisés. Ils affirment également que les négociations ont été menées avec diligence, s'étalant sur six mois.
Implications éthiques et légales
Ce cas soulève des questions sur la responsabilité des agents immobiliers vis-à-vis de leurs clients, en particulier ceux qui, comme Abdellaziz Beji, peuvent rencontrer des obstacles linguistiques ou une méconnaissance des pratiques immobilières. Les conséquences de cette situation pourraient également entraîner une enquête plus large sur la transparence et l'éthique des transactions immobilières en France.
Conclusion et perspectives
M. Beji et son neveu continuent de militer pour justice, espérant que d'autres propriétaires ne rencontrent pas les mêmes difficultés. Restez connectés, car cette affaire pourrait ouvrir la voie à un changement dans le secteur immobilier!