Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, se retrouve au cœur d'une enquête préliminaire sérieuse pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts. Cette investigation fait suite à un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) datant de juillet 2021, comme l'a confirmé une source judiciaire à franceinfo, corroborant ainsi une information révélée par Le Monde.

Lorsque l'on creuse un peu plus, l'enquête ne se limite pas uniquement aux accusations d'abus de pouvoir ; elle englobe également des soupçons de recel en lien avec ces infractions. Le Parquet national financier a élargi ses investigations concernant les postes occupés par Tabarot, notamment au sein d'un groupement d'intérêt public dédié au tourisme et à la culture, ainsi qu'à la communication pour la commune du Cannet, dans les Alpes-Maritimes, entre 2018 et 2020.

Il est important de noter que durant cette période, le Cannet était dirigé par sa sœur, la députée Les Républicains Michèle Tabarot, suscitant ainsi des interrogations sur les possibles conflits d'intérêts. Les autorités continuent à rassembler des preuves pour déterminer si Philippe Tabarot a effectivement abusé de sa position au détriment des deniers publics. Les conséquences de cette enquête pourraient être dramatiques pour l’avenir politique de Tabarot, qui est déjà sous pression. Les citoyens se demandent comment de tels abus pourraient avoir lieu dans un ministère aussi crucial pour l'infrastructure du pays.