François Bayrou sous les projecteurs.

Le Premier ministre, François Bayrou, se retrouve au centre d'une tempête politique. Il sera convoqué le 14 mai à 17 heures par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, dédiée aux violences en milieu scolaire, comme l'a révélé Fatiha Keloua Hachi, présidente de cette commission.

Matignon a confirmé que Bayrou a accepté cette convocation, marquant un tournant majeur dans une affaire qui secoue le pays.

Un auditoire de ministres sur la sellette.

Au-delà de Bayrou, d'autres figures politiques sont appelées à témoigner ce mois-là. Parmi elles, la ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, ainsi que plusieurs de ses prédécesseurs : Nicole Belloubet, Jean-Michel Blanquer, Pap Ndiaye et Ségolène Royal. L'actuel ministre de la Justice, Gérald Darmanin, ne sera pas en reste, ajoutant une belle brochette de témoins.

Des accusations graves qui pèsent sur le Premier ministre.

Les accusations envers Bayrou ne sont pas nouvelles. Depuis début février, des témoignages insistants affirment qu'il a été informé de faits de violences à l'école Notre-Dame de Bétharram, où quelques-uns de ses enfants ont été scolarisés. Il est accusé d'avoir minimisé sa connaissance de cette affaire devant les députés.

Le député insoumis Paul Vannier n'a pas hésité à déclarer : "Je pense que François Bayrou a menti." Ces paroles font suite à l'audition d'un ancien gendarme, qui a révélé qu'un magistrat lui aurait parlé d'une possible "intervention" de Bayrou lors d'une enquête sur des accusations de viol remontant à 1998.

Un scandale de grande envergure.

L'établissement du Béarn, bastion politique de François Bayrou, est plongé dans un scandale de violences physiques et sexuelles qui s'étend sur plusieurs décennies. Actuellement, le parquet de Pau traite plus d'une centaine de plaintes, révélant l'ampleur d'une situation tragique qui nécessite des réponses urgentes.

Une affaire à suivre de près.

Alors que les témoignages s'accumulent et que la pression monte, François Bayrou se prépare à faire face à la commission d'enquête. Ce rendez-vous promet d'être décisif pour l'avenir du Premier ministre et de la politique éducative en France. Reste à savoir si la vérité éclatera enfin.