Nation

Scandale à Roscoff : un masseur accusé de viol et d'agressions sexuelles dans un centre de thalassothérapie

2024-09-27

Accusations graves contre un masseur de Roscoff

Un masseur du centre de thalassothérapie de Roscoff, dans le Finistère, a été mis en examen le 26 septembre dernier pour des accusations graves incluant "tentative de viol", "agressions sexuelles" et "atteintes à l’intimité de la vie privée par captation d’image à caractère sexuel", comme l'a indiqué le parquet de Brest dans un communiqué. Cet homme, âgé de 34 ans, est soupçonné d'avoir agressé au moins trois clientes et a été placé en détention provisoire.

Le témoignage d'une victime

Tout a commencé le mardi d'avant lorsque qu'une cliente de 22 ans a alerté les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon. Elle a témoigné que le masseur lui avait touché les parties intimes et avait tenté de la violer. Dans un moment de panique, elle a réussi à s'échapper et à se rendre aux autorités. Camille Miansoni, le procureur de la République de Brest, a précisé que ce cas n'est pas isolé.

Des preuves troublantes trouvées

L’enquête a révélé des vidéos troublantes retrouvées sur le téléphone du masseur. En effet, les enquêteurs ont découvert une vidéo d'une tentative de viol et deux autres vidéos montrant des agressions sexuelles ayant eu lieu dans le centre de thalassothérapie. Les victimes ont rapidement été identifiées et ont également déposé plainte.

Réactions du directeur du groupe Valdys

Éric Carré, directeur général du groupe Valdys, propriétaire du centre, a exprimé son choc face à ces événements. Dans une déclaration, il a mentionné: "Nos premières pensées vont aux clientes concernées par cette affaire, ainsi qu'aux équipes, que nous essayons d’accompagner au mieux dans cette période difficile". Il a également noté que le salarié incriminé venait d'être embauché et qu'il était encore en période d'essai.

Questions sur la sécurité des clients

Ce scandale soulève de nombreuses questions sur la sécurité et la protection des clients, en particulier dans des établissements consacrés au bien-être et à la relaxation. Les instances sur la qualité et la sécurité des services dans de tels centres devront sans doute être reconsidérées à la lumière de cet incident alarmant.