Nation

Scandale à Marseille : Un psychiatre hospitalier accusé de viols sur ses patientes, des révélations choquantes !

2025-04-04

Auteur: Philippe

Un psychiatre de 52 ans, exerçant à l'hôpital Sainte-Marguerite à Marseille, est actuellement jugé pour des viols sur trois de ses patientes. Pour ces femmes, cet homme, qui se présentait d'abord comme un « sauveur », s'est rapidement transformé en bourreau, exploitant leur vulnérabilité et les faisant sombrer dans une spirale de manipulation et d'abus.

L'une des victimes, âgée de 40 ans, avait sollicité de l'aide auprès de Marc Adida pour des idées suicidaires. Elle a raconté à la cour qu'elle avait progressivement développé une confiance envers lui, le voyant comme un pilier essentiel dans sa vie. « J'ai même eu l'impression de tomber amoureuse », a-t-elle avoué, révélant l'emprise psychologique qu'il avait sur elle avant de la violer en 2015.

Une autre victime, aujourd'hui en invalidité à 80%, a témoigné des changements de diagnostic que le docteur a opérés sur sa condition psychiatrique, remplaçant la schizophrénie par un trouble bipolaire sans justification valable. « Il me rassurait, mais très rapidement, il n'y avait plus rien de thérapeutique, juste des relations sexuelles », a-t-elle déclaré, décrivant un parcours tragique où son état de santé mentale a été profondément compromis.

La plus jeune des parties civiles, une étudiante de 19 ans à l'époque, a raconté comment elle a été forcée par le psychiatre à des actes sexuels brutaux, devenant ainsi une victime silencieuse. « J'étais tétanisée, je sentais que je sortais de mon corps. Mais je pensais qu'il était là pour m'aider », a-t-elle déclaré devant la cour.

Chaque témoignage a révélé une dynamique d’emprise où le médecin a su exploiter la fragilité mentale de ses patientes. L'une des femmes a même révélé avoir commencé à se scarifier pour communiquer sa détresse, un signal sommaire qu'elle n'arrivait pas à verbaliser. « Je perds toute capacité à m'exprimer, sa prescription de médicaments brouillait mes pensées », a-t-elle ajouté avec émotion.

C’est seulement en mai 2020, après avoir dépassé un seuil de souffrance insupportable, qu'elle a décidé de dénoncer les abus auprès de la police. Malgré l'absence de preuves physiques, les témoignages accablants mettent en lumière la manipulation dont la carrière du psychiatre fait l'objet.

Le procès de Marc Adida, qui a déclaré à plusieurs reprises qu'il contestait les accusations, se déroule toujours, avec une audience marquée par des échanges tendus. Face aux preuves administratives, y compris des messages troublants prouvant son comportement inacceptable, Adida tente de préserver son innocence en insinuant que la santé mentale de ses accusatrices serait en cause.

Le verdict tant attendu pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les abus sexuels au sein des structures de santé mentale. "Il est impératif d'agir face à de tels abus de pouvoir, surtout lorsque ces actes sont perpétrés par ceux qui sont censés nous protéger", souligne un expert en psychologie. Des voix s'élèvent pour soutenir les victimes, leur apportant espoir et reconnaissance dans un monde où les abus de confiance continuent de faire des ravages.