L'Université de Tours est au cœur d'un scandale sans précédent alors qu'une enquête pénale préliminaire a été ouverte suite à de graves accusations d'atteintes sexuelles et de bizutage. La procureure de la République, Catherine Sorita-Minard, a révélé que près de vingt étudiants en médecine, y compris des étudiantes, sont pris dans ce tumulte.

Des actes déplorables ont été rapportés, notamment des fellations effectuées en public lors de soirées d'intégration. La procureure a souligné que les accusations d'« atteintes sexuelles » englobent à la fois des viols et des agressions sexuelles, soulignant la gravité des faits qui se seraient étendus entre octobre 2023 et septembre 2024.

Un rapport, commandé après le déploiement d'une banderole inacceptable lors d'une soirée d'intégration, décrivant une femme inconsciente et faisant allusion à la drogue du violeur, a été au cœur de cette enquête. Cette banderole, qui a horrifié l'opinion publique, a incité l'université à adopter 27 mesures contre les violences sexistes et sexuelles.

Philippe Roingeard, président de l'université, a expliqué que les témoignages recueillis étaient « édifiants » et que les comportements incriminés sont légalement passibles de sanctions pénales. Parmi les mesures prises figurent des sanctions disciplinaires contre les étudiants impliqués dans l'association des Carabins, à l'origine de la banderole.

La procureure a confirmé avoir été saisie de ces signalements, et elle a déclaré que l’enquête se poursuit concernant cette affaire et d'autres allégations de bizutage. Cet événement tragique soulève des questions cruciales sur la culture des soirées d’intégration et les pratiques au sein des facultés de médecine en France.

Alors que l'affaire se développe, l'Université de Tours se trouve confrontée à une pression croissante pour garantir la sécurité et le respect de ses étudiants. Ce chapitre sombre nous rappelle l'importance de la lutte contre les violences sexuelles dans tous les milieux, et appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour protéger les victimes.