Un avenir incertain pour l'INA

Le monde culturel est sous le choc ! Laurent Vallet, le président de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), a annoncé sa démission ce vendredi 29 août, suite à son interpellation pour achat de cocaïne. Suspendu depuis début août par la ministre de la Culture, Rachida Dati, Vallet a décidé de quitter ses fonctions qu'il occupait depuis 2015.

Une démission difficile à accepter

Dans un communiqué, Vallet, âgé de 55 ans, a exprimé ses "excuses très sincères" aux 900 membres de l'INA pour cette "fin trop brutale" de son mandat. Ce scandale est d'autant plus surprenant qu'il venait d'être reconduit pour un troisième mandat de cinq ans.

Un parcours jalonné de succès

Malgré cette crise, Rachida Dati a tenu à rappeler les réussites de Vallet, saluant son travail dans la transformation de l'INA qui a renforcé la notoriété de l'établissement. Son leadership a permis à l'INA d'évoluer, devenant un média à part entière avec une forte connexion auprès de son public.

Une injonction thérapeutique en vue

Laurent Vallet a révélé qu'il devait faire face à une injonction thérapeutique, comme alternative à des poursuites pénales. Il a choisi de démissionner pour pouvoir se concentrer pleinement sur cette mesure durant la période légale de six mois.

Une révolution numérique au sein de l'INA

Sous sa direction, l'INA a non seulement archivé les images et sons de la télévision et de la radio, mais s'est aussi métamorphosée en un média dynamique. Avec une forte présence sur les réseaux sociaux et le lancement de la plateforme de streaming Madelen, l'INA a redéfini son rôle dans l'écosystème médiatique.

Un tournant dans l'audiovisuel public

L'INA fait désormais face à des défis supplémentaires, notamment avec la réforme de l'audiovisuel public proposés par Rachida Dati, qui envisage de créer une holding, France Médias, intégrant également France Télévisions et Radio France. Les syndicats s'opposent fermement à ce projet.

Un nouvel intérim à la tête de l'INA

Pour assurer la continuité à la présidence de l'INA, Agnès Chauveau, la directrice générale, a été nommée par la ministre de la Culture afin de guider l'institut à travers cette tempête.