
Scandale à l’aéroport de Marseille-Provence : Quatre employés licenciés pour avoir aidé des sans-abri !
2025-04-15
Auteur: Philippe
Licenciement choc dans le secteur alimentaire de l'aéroport
Mi-mars, un drame s'est joué à l'aéroport de Marseille-Provence lorsque quatre employés, travaillant pour les enseignes Prêt à Manger et Starbucks, ont été licenciés pour "faute grave". Leur crime ? Avoir distribué des denrées alimentaires invendues à des sans-abri et à du personnel sur place.
Une bonne action menacée par la direction
Ces salariés, qui ont choisi de porter cette affaire devant le tribunal des prud’hommes, affirment que leur direction était au courant de leurs bonnes actions. Sabri*, l'un des licenciés, raconte : "Je recevais des appels des autres enseignes le soir, me prévenant qu'ils allaient jeter des invendus. J'ai dit : 'Non, ne faites pas ça, je vais les distribuer!'"
Des émotions dévastatrices et un appel à la justice
Les histoires de ces employés touchent profondément. Sabri*, après avoir dédié de nombreuses années à Starbucks, confie être dans un état de désespoir complet : "Je ne dors pas, je ne mange pas. Mon cœur a été brisé par cette décision." D’autres, comme Yvan*, soulignent l'absurde d'une telle sanction : "Il est toujours déchirant de devoir jeter des produits encore bons. La direction n’a jamais réagi ; un simple rappel à l'ordre aurait suffi !"
Une politique de non-cession controversée
La direction du groupe SSP, quant à elle, justifie son choix en qualifiant ces actions de "opaques" et rappelle qu'aucun salarié n'est autorisé à repartir avec des produits destinés à la poubelle. Cette réponse soulève des questions sur les pratiques et l'éthique des grandes enseignes en matière de gaspillage alimentaire.
Un appel à la solidarité face à une injustice
Ce licenciement met en lumière non seulement le dilemme du gaspillage alimentaire, mais aussi la cruauté de certaines décisions commerciales. Les employés espèrent maintenant que justice sera faite. Dans un monde où tant de personnes souffrent de la faim, leurs actes de générosité devraient être célébrés, non punis.