Dans un tournant inattendu et dramatique, l'étape 11 du Tour de France n'aura pas de vainqueur, laissant les coureurs dans l'incertitude alors qu'ils franchissaient la ligne d'arrivée virtuelle à Bilbao. Jonas Vingegaard (Visma / Lease a Bike) et Tom Pidcock (Q36.5 Pro Cycling Team) ont terminé ensemble avec une avance de dix secondes sur leurs principaux rivaux, mais faute de sécurité, le protocole habituel a été annulé.

La présence inopinée de manifestants pro-Palestiniens a conduit à l'annulation de la victoire de l'étape, une décision qui a laissé un goût amer autant aux coureurs qu'aux spectateurs. C'est une fin décevante pour une étape qui promettait d'être palpitante, où des cyclistes comme Mads Pedersen et Marc Soler avaient brillé.

Le Britannique Pidcock avait même pris les devants au sommet de l'Alto de Pike, ajoutant du suspense à la course. Il a accumulé des points et une bonification, mais avec la fin abrupte de l'étape, ses efforts semblent gâchés. Vingegaard, quant à lui, a continué de montrer sa puissance, cherchant la victoire pour célébrer l'anniversaire de son fils.

Les arrêts à trois kilomètres de l'arrivée semblent avoir été une décision difficile mais nécessaire, la direction de course étant soucieuse des possibles incidents dus aux manifestations. Les coureurs, ayant lutté avec acharnement, n'auront même pas l'occasion de passer sous la ligne d'arrivée.

Dans les derniers kilomètres, malgré les accélérations des favoris, le spectacle s'est figé, réduisant l'intensité de la compétition. Un groupe de prétendants s’est finalement formé, alors que des coureurs comme Buitrago ont rapidement été distancés, subissant les conséquences des reproches de la course.

Ainsi, cette étape, qui aurait pu marquer les esprits, se termine sur un nuage d'incertitude, les temps étant gelés et la promesse d'une victoire qui s'est évaporée.