L'équipe Dauvers est en mission aux États-Unis, parcourant des villes comme Chicago et Los Angeles dans le cadre de leur tour des magasins appelé « Retail66 ». Après les vidéos qui montrent leurs aventures, voici un aperçu de leurs découvertes.

SAMEDI

À Chicago, Amazon Fresh propose des petits pois à 44 centimes, tandis que ceux de la marque « Fresh » affichent un prix plus de deux fois supérieur. Malgré sa puissance, Amazon fait face aux mêmes défis que tous les détaillants : prouver la valeur de ses produits.

Il existe des étiquettes comme « 100 % véritable crème glacée », un rappel des nombreuses contrefaçons sur le marché. Cela révèle une tendance américaine : la nécessité de préciser ce qui est authentique dans un océan d'alternatives.

Des options comme « No pulp » et « Lots of pulp » témoignent d'une segmentation des produits qui semble sans fin. Et qui aurait cru qu'un simple biscuit Triscuit aurait tant à dire ?

Dans le magasin Whole Foods, les produits comme « Bobo’s », vegan et sans gluten, répondent à une demande croissante de la part des consommateurs soucieux de leur santé. Le concept de « Lazy food », ou la conception de produits faciles à préparer, devient une nouvelle tendance, illustrée par les emballages « Effortless eats ».

Pour le dîner, je suis tenté par un sandwich de 800 g ou une pizza d’un kilo accompagnée d’un pot de Häagen-Dazs de 2 litres. Je préviens déjà Madame Dauvers : après cette semaine, mon corps ne sera plus le même !

DIMANCHE

La segmentation a encore progressé avec des produits maintenant différenciés par leur niveau d'acidité. Je m'interroge donc sur ce que l'avenir nous réserve. Lors d'une visite à Pete’s Market en Illinois, je découvre un café particulièrement envoûtant, symbole de l'évolution du café en Amérique.

Petsmart m'étonne avec un canapé pour souris domestique, un produit vraiment unique. Et quel meilleur moyen de constater l'expertise de Mark, le sommelier chez Whole Foods, qui semble aussi apprécier les plaisirs de la table ?

MARDI

Un passage par Walmart à Bentonville, l’entreprise phare de l’Arkansas, me rappelle la vieille maxime « Empilez haut et vendez bas ». On apprécie de voir des améliorations dans la présentation des produits, ce qui reste rare dans ce genre de grande surface.

Un clin d'œil à « Bentonville Opoly », un jeu de société dédié à Walmart, vendu par Walmart, dans un esprit d’autopromotion sans complexe.

MERCREDI

Chez Louis Vuitton à Vegas, je constate que le luxe a pris un tournant inattendu, avec le contraste saisissant des baskets à prix réduits. En me baladant au centre commercial Caesars Palace, je fais face à une reproduction emblématique de Rome — un exemple parfait de kitsch américain.

VENDREDI

C'est le dernier jour de notre tour Retail 66. Nous terminons avec une salade de fruits délicieusement préparée, un secret pour une productivité accrue que je partage ici avec mes confrères de l’info-retail. Les fruits, ce bonheur simple, toujours plein de surprises !

Mon passage chez Trader Joe’s souligne une tendance : les pommes y affichent des prix raisonnables, loin du piège de la gestion des rendements. Au Pavilions à Los Angeles, j'éprouve une drôle d'impression d'être observé par des poivrons — une idée que je trouve plutôt curieuse.

Finalement, un détour par Erewhon, le supermarché prisé des célébrités. La tendance ici est à la perfection visuelle, même pour éplucher des clémentines. Les stars semblent adorer les cerises, en particulier celles bio provenant de Nouvelle-Zélande, bien que le voyage de 12 heures pour les importer ne soit pas négligeable.

Avant de conclure cette semaine plutôt chargée, je suis tombé sur un produit de lait plutôt inattendu. Je vous laisse sur cette note intrigante. À la semaine prochaine pour de nouvelles découvertes !