
Saint-Nazaire : Un an après la cyberattaque, le chaos numérique persiste !
2025-04-16
Auteur: Léa
Un an plus tard, des séquelles persistantes
Un an après la cyberattaque dévastatrice du 10 avril 2024, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) peine à retrouver son rythme normal. Alors que la ville comptait 350 applications en service avant l’incident, près d’un tiers d’entre elles sont encore hors service aujourd'hui, laissant la municipalité dans une situation délicate.
Des services clés toujours inaccessibles
La mairie de Saint-Nazaire souligne que les systèmes touchés concernent en grande partie des outils numériques internes, essentiels pour le travail quotidien des agents de l’agglomération. Les applications de collaboration et les plateformes dédiées aux associations locales sont particulièrement affectées. Bien que certains services aient été progressivement rétablis au printemps 2024, de nombreux autres restent encore en attente de restauration.
Une cyberattaque jugée "acte de guerre"
Xavier Perrin, adjoint au maire en charge du numérique, décrit l'attaque comme un "acte de guerre". En effet, les responsables ont dû réagir rapidement, désactivant 1 600 postes de travail et téléphones portables en seulement deux heures. Un temps de réponse particulièrement efficace, étant donné qu'une répétition de procédure avait eu lieu juste quelques jours auparavant.
Des failles de sécurité inquiétantes
L'origine de la cyberattaque a été identifiée : des pirates ont exploité une vulnérabilité liée à une adresse email générique d’un service technique. Grâce à un mot de passe vulnérable, probablement obtenu via une base de données piratée, les assaillants ont pu infiltrer les serveurs de l'agglomération. La situation soulève des questions alarmantes sur la sécurité des données et la protection des systèmes.
Vers une résilience numérique ?
Face à cette crise, l’agglomération de Saint-Nazaire entame un processus de réflexion sur la sécurisation de ses systèmes informatiques. Une opportunité de tirer des leçons et d'améliorer la résilience numérique pour prévenir de futures attaques. Le chemin vers la normalité reste long, mais les autorités semblent déterminées à reconstruire un système plus solide.