
Ruben Amorim sous le feu des critiques après l'humiliation de Manchester United en League Cup
2025-08-28
Auteur: Julie
Une humiliation retentissante pour Manchester United
Alors que Manchester United a récemment concédé un match nul décevant (1-1) contre Fulham, les critiques envers leur entraîneur, Ruben Amorim, ont explosé après une élimination historique en League Cup. Lors de leur entrée en lice, les Red Devils ont été sortis par le modeste Grimsby Town, de la quatrième division, au terme d'une séance de tirs au but éprouvante (2-2, 11-12 aux t.a.b.).
Des décisions controversées qui soulèvent des questions
L'ire des commentateurs s'est intensifiée suite à la gestion contestée d'Amorim. Phil Jones, ancien défenseur emblématique de United, a déclaré sur Sky Sports ne pas comprendre la décision d'Amorim de faire entrer Mason Mount comme milieu défensif à la 64e minute, suggérant qu'il aurait dû être positionné plus haut sur le terrain. Jones a également souligné l'illogisme de maintenir un système défensif à cinq contre une équipe évoluant très bas comme Grimsby.
Des observations cinglantes de la part des experts
Ces critiques ont été relayées par Jobi McAnuff, ancien milieu de Crystal Palace, qui a qualifié d'absurde l'obsession d'Amorim pour son schéma tactique, indépendamment des circonstances. Il a dénoncé le manque de flexibilité du coach, forçant ses joueurs à évoluer dans des positions inadaptées.
Sur ESPN, Craig Burley a exprimé son incrédulité face à l'image d'Amorim en train de griffonner sur un tableau pour résoudre une situation tactique contre Grimsby, qualifiant cela d'embarrassant.
Une pression insoutenable et des doutes pour l’avenir
Les médias britanniques, tels que le Guardian, ont également exprimé des doutes quant à la longévité d'Amorim à la tête de l'équipe, malgré un investissement de plus de 200 millions de livres cet été. Jamie Jackson a sarcastiquement noté que Amorim pourrait survivre à une défaite à Old Trafford face à Burnley, mais que son équipe semble amorphe, sans identité.
De son côté, le Manchester Evening News a décrit le coach comme « condamné », évoquant son langage corporel préoccupant durant le match, et même une dispute avec son assistant, Carlos Fernandes. Jason Burt du Telegraph a ajouté que l’audace juvénile qui avait conduit à sa nomination semblait désormais avoir disparu, laissant place à un entraîneur visiblement en proie au doute.
Vers une remise en question imminente
Alors que la situation devient de plus en plus tendue pour Amorim, the Athletic a rapporté que des discussions sur son avenir se tiendront lors de la prochaine trêve internationale. La pression grandit et nombreux sont ceux qui estiment que son départ pourrait survenir plus tôt que prévu, malgré un contrat allant jusqu'en 2027.