Affaires

Révolution fiscale : 50 niches sous la menace d'une suppression !

2025-08-28

Auteur: Chloé

Le gouvernement cible 50 niches fiscales jugées inefficaces

Le gouvernement français n'hésite pas à mettre les bouchées doubles en annonçant la suppression de 50 niches fiscales réputées obsolètes, dans le but de réaliser des économies substantielles. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a révélé cette intention lors d'un entretien accordé à BFMTV, soulignant que ces mesures font partie d'une stratégie globale pour économiser 44 milliards d'euros et réduire le déficit public.

Des économies à hauteur de 85 milliards d'euros en jeu

À l'heure actuelle, le coût de ces niches fiscales, qui offrent des allégements d'impôts, atteint la somme colossale de 85 milliards d'euros. Ces dispositifs, bien qu'ils puissent sembler avantageux pour certains, sont de plus en plus critiqués pour leur efficacité remise en question.

Quels dispositifs seront épargnés ?

Amélie de Montchalin a rassuré les contribuables en précisant que les niches les plus plébiscitées, telles que le crédit d'impôt pour les services à la personne, ne seront pas affectées par ces changements. Cependant, elle a ciblé une catégorie particulière : celles qui bénéficient à moins de 100 contribuables.

Des niches aux bénéficiaires confidentiels

D'après les révélations de la loi de finances 2025, 69 niches fiscales sont concernées, dont pas moins de 36 ne comptent aucun bénéficiaire à ce jour ! Parmi elles, on retrouve des dispositifs tels que la déduction exceptionnelle pour les simulateurs d'apprentissage de la conduite et l'exonération d'impôt sur les indemnités de départ volontaire versées dans le cadre d’une restructuration du ministère de la Défense.

Un changement en marche pour un avenir fiscal plus clair

Ce projet de réforme annonce un bouleversement pour le paysage fiscal français. Alors que certains se réjouissent de la volonté du gouvernement de rationaliser et d’optimiser les dépenses publiques, d'autres craignent les conséquences sur des secteurs moins soutenus. Le débat est lancé et promet d'engendrer des discussions passionnées dans les mois à venir.