Science

Révélations éclatantes : le télescope James Webb détecte du CO₂ sur une exoplanète

2025-03-19

Auteur: Marie

L'univers continue de nous émerveiller par ses mystères et découvertes fascinantes. Dernièrement, une avancée significative a été réalisée en astronomie : le télescope James Webb a détecté du dioxyde de carbone (CO₂) sur une exoplanète en 2022. Cette découverte révolutionnaire change notre perspective sur les mondes au-delà de notre système solaire et ouvre la voie à de nouvelles explorations.

Une méthode d'observation impressionnante

Le James Webb a utilisé la technique des transits pour identifier le CO₂ sur l'exoplanète WASP-39. En résumé, cette méthode consiste à observer la lumière d'une étoile pendant qu'une planète passe devant elle, entraînant ainsi une variation minuscule mais mesurable de luminosité. En analysant la lumière qui traverse l'atmosphère de WASP-39, les chercheurs ont réussi à révéler la présence de dioxyde de carbone. Ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que le JWST a réussi à observer directement ce gaz, offrant ainsi une nouvelle dimension à notre compréhension des atmosphères des exoplanètes.

Parallèlement, une équipe de chercheurs américains a utilisé les coronagraphes du JWST pour réduire la lumière éblouissante des étoiles afin d’explorer leur environnement immédiat. Ils se sont concentrés sur les quatre géantes gazeuses du système HR 8799, situé à 130 années-lumière de la Terre. Pour illustrer cette technique, William Balmer, astrophysicien à l'Université Johns Hopkins, compare cela à « mettre votre pouce devant le Soleil pour mieux apprécier le reste du ciel ».

Le système HR 8799 : un laboratoire unique

Le système HR 8799 est relativement jeune, avec seulement 30 millions d'années, surtout en comparaison aux 4,6 milliards d'années de notre propre système solaire. Bien que les géantes gazeuses de ce système ne soient pas des candidates idéales pour abriter la vie, leurs lunes pourraient présenter des conditions cosmiques intrigantes.

La détection de CO₂ dans ce système démontre que la formation des exoplanètes peut suivre des processus similaires à ceux de Jupiter et Saturne dans notre système solaire. Ces planètes se seraient formées par l'agglomération de particules glacées autour d'un noyau solide, un processus où le CO₂ joue un rôle clé en se condensant sous forme de petites particules de glace.

À la recherche d’exoplanètes rocheuses

À ce jour, environ 6 000 exoplanètes ont été détectées, dont la majorité sont des géantes gazeuses. Cependant, pour découvrir des mondes susceptibles d'abriter la vie, il est crucial d'orienter les recherches vers les exoplanètes rocheuses, de type terrestre. Le prochain télescope spatial, Nancy Grace Roman, dont le lancement est projeté pour 2027, sera doté d’un coronographe spécifiquement conçu pour identifier ces planètes solides.

William Balmer insiste sur l'importance de cette démarche en déclarant : « Le grand saut que doivent faire les chercheurs, c'est de se concentrer sur des planètes rocheuses comparables à la Terre. »

En outre, une telle exploration pourrait enfin révéler des écosystèmes extraterrestres et, qui sait, des formes de vie radicalement différentes des nôtres. L'avenir de la recherche spatiale s'annonce palpitant, et chaque nouvelle découverte nous rapproche un peu plus d'un éventuel contact avec une intelligence extraterrestre.