
Révélations Choquantes : Le gouvernement persiste dans sa volonté de supprimer le chiffrement des messageries sécurisées !
2025-03-14
Auteur: Michel
Le gouvernement ne lâche pas prise sur la question déjà controversée du chiffrement des applications de messagerie. Dans un revirement inattendu, Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a annoncé qu'il souhaitait réintroduire l'article 8ter de la loi Narcotrafic, qui vise à créer des 'backdoors' pour les applications comme Signal, WhatsApp, et le français Olvid. Cette décision, prévue pour le lundi 17 mars lors de l'examen en séance plénière, soulève de vives inquiétudes chez les défenseurs de la vie privée numérique.
Rappelons que la première version de l'article a été massivement rejetée par l'Assemblée nationale, et pour cause : 33 députés avaient voté pour sa suppression, aucune voix ne s'étant élevée en faveur de son maintien. Les experts en cybersécurité, tels que Thomas Baignères, PDG d'Olvid, qualifient déjà ces modifications de « couteuses sur le plan technique », comparant la demande du gouvernement à une tentative de défier la gravité.
La menace potentielle d'une telle législation ne se limite pas à la sécurité des applications de messagerie. Selon l'Association française des correspondants à la protection des données (AFCDP), cela enfreindrait directement l'article 32 du RGPD, qui stipule que les entreprises doivent garantir des 'mesures techniques appropriées' pour protéger les données personnelles. Cette situation serait d'autant plus alarmante à une époque où le cryptage est plus crucial que jamais face à une proliferation sans précédent de cyberattaques.
Les conséquences de cette initiative pourraient être désastreuses pour des secteurs vitaux tels que la santé, la finance ou l'industrie, qui dépendent des communications sécurisées. En outre, le grand public pourrait perdre toute confiance envers ces applications, rendant leur utilisation moins sécurisée et moins attrayante.
En parallèle, des pays démocratiques à travers le monde adoptent des positions similaires, appelant à la levée du chiffrement. Cependant, cette idée soulève une inquiétude croissante sur les atteintes à la vie privée et à la sécurité des données.
Il est essentiel de signaler que, malgré les pressions de l'État, des solutions open source et auto-hébergées continuent d'émerger, permettant aux utilisateurs de protéger leur anonymat sans se soumettre aux exigences gouvernementales. Alors que la communauté technologique s'oppose fermement à ces lois, notamment les géants comme Meta et Google, qui pourraient simplement désactiver le chiffrement en vertu des obligations légales, il est impératif que les citoyens restent vigilants et mobilisés.