La tempête médiatique se déchaîne autour de l'abbé Pierre

Des révélations explosives surgissent dans le livre-enquête *L'abbé Pierre, la fabrique d'un saint* (Allary Éditions) qui paraîtra le 17 avril. Ce livre met en lumière que le Vatican aurait été au fait des problèmes psychologiques de l'abbé dès l'automne 1955. Les déclarations de sœur Véronique Margron, théologienne éminente et présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, secouent le monde catholique.

Un choc pour l'Église et la société

"On est complètement hallucinés, on découvre un homme qui était un grand malade mental", réagit-elle ce matin sur franceinfo. Sœur Margron exprime son indignation face à l'ampleur des révélations : "C'est sûr que l'Église doit rendre des comptes. Emmaüs aussi, ou les deux. Mais quelqu'un doit..."

Des victimes en quête de justice

Elle réclame la transparence : "Ces victimes n'auraient jamais dû subir cela", insiste-t-elle. La théologienne souligne l'importance d'ouvrir les archives pour que les chercheurs puissent accéder aux vérités cachées : "Cette résistance est immorale... Ces archives doivent être ouvertes. C'est la moindre des choses que l'on doive aux victimes, à l'Église et à la société."

Un appel à l'action immédiat

Sœur Véronique Margron conclut avec une note d'urgence : "Il est temps d'agir pour réparer les torts et délivrer la vérité. La société ne peut plus rester dans l'ignorance. Il est crucial d’éclaircir ce passé sombre et de garantir que de telles injustices ne se reproduisent plus."