À partir du mercredi 1er janvier, les retraites de base bénéficieront d'une revalorisation de 2,2%, un ajustement conforme à l'inflation fixé par la loi, alors que l'ex-gouvernement Barnier n'avait prévu qu'une augmentation de 0,8% pour réduire les dépenses. Christian Bourreau, président de l’Union française des retraités, se montre positif et insiste sur le fait que cette mesure représente un "acquis". "Il est clair que cette revalorisation est une obligation prévue par le code de la sécurité sociale. J'espère qu'aucune astuce ne viendra contrarier ce droit fondamental," a-t-il déclaré lors d’une interview.

Bourreau ne manque pas de rappeler au gouvernement de cesser "la comédie annuelle" autour des retraites, qui, selon lui, ne fait que masquer des économies trompeuses. "Les retraites sont le fruit des cotisations des travailleurs, elles reflètent la solidarité intergénérationnelle, et non un sujet d’imposition," a-t-il ajouté. L’inflation continuant d’éroder le pouvoir d’achat des retraités, il souligne qu'il est crucial de leur garantir une vie décente. "Il est impératif d'appliquer de manière rigoureuse le Code de la sécurité sociale pour leur permettre de vivre sereinement," insiste-t-il.

En plus de l’indexation sur l'inflation, le président de l’Union française des retraités dénonce d'autres mesures souvent perçues comme visant à réduire les avantages des retraités. À cet égard, il réclame des garanties que la revalorisation de cette année sera respectée chaque année à venir. "C'est un minimum pour l'année en cours et cela devrait être la norme pour les années suivantes. Il est grand temps d’arrêter de tramer des histoires qui affectent les retraités," conclut-il, appelant à une attention renouvelée et juste envers cette partie essentielle de la population.

Les enjeux de cette revalorisation sont d'autant plus cruciaux dans un contexte économique tendu où les retraités, souvent plus vulnérables face aux hausses de prix, ressentent directement l'impact de l'inflation. Les experts soulignent la nécessité d'adapter les systèmes de retraite à ces réalités économiques, afin d'assurer une meilleure protection financière pour les générations futures.