RER E : Bagarre au hachoir ; quatre mineurs derrière les barreaux !
2024-11-07
Auteur: Chloé
Une altercation violente a éclaté dans le RER E lundi 4 novembre, entraînant l’interpellation de quatre mineurs, âgés de 16 et 17 ans, qui ont été mis en examen pour « tentative d’assassinat » et « violences volontaires en réunion ». Selon le parquet de Melun, cette agression pourrait être liée à des rivalités entre bandes de différentes villes voisines, une problématique grandissante en Seine-et-Marne.
La scène s'est déroulée vers 8 heures du matin, alors que le train arrivait à la gare d’Ozoir-la-Ferrières. Un groupe d’agresseurs, composé de huit à dix individus, a forcé l’arrêt du train en tirant sur l’alarme. À l’intérieur, ils se sont acharnés sur un groupe de quatre lycéens âgés de 15 à 17 ans, qui avaient l’habitude de s’asseoir au même endroit. Les victimes ont été attaquées avec des armes particulièrement dangereuses : une hache, un couteau de type Opinel, ainsi que des bombes lacrymogènes et une batte de baseball. Les adolescents ont subi des blessures à la tête, aux bras et aux mains, et l’un d’eux risque même de perdre un auriculaire. Deux des victimes ont été gravement blessées et nécessitent une hospitalisation.
Les quartes agresseurs, grâce au travail des forces de l'ordre, ont été rapidement identifiés et arrêtés à leurs domiciles. Une hache a été mise à jour lors des perquisitions. Malheureusement, cette situation n'est pas un incident isolé. Les rivalités entre bandes rivales sont de plus en plus fréquentes dans la région, avec des interventions régulières de la police face à des attroupements armés et des affrontements violents. Ces incidents, souvent liés à des tensions communautaires, se produisent indépendamment de toute activité criminelle liée au trafic de drogues.
Ce phénomène inquiétant affecte particulièrement la région Île-de-France, où plusieurs cas de violence parmi les mineurs ont été signalés ces dernières années. Dans un contexte où la jeunesse est souvent confrontée à des situations de conflit, il devient primordial d'envisager des solutions communautaires pour prévenir ces actes de violence. Les mères de Seine-et-Marne, par exemple, s'organisent pour sensibiliser et protéger leurs enfants. Une vraie mobilisation est nécessaire face à ces problématiques préoccupantes.