
Renault, Stellantis, Volkswagen... 15 constructeurs sanctionnés de 458 millions d'euros par l'UE pour entente illégale
2025-04-01
Auteur: Emma
Un séisme dans l'industrie automobile européenne ! Ce mardi, la Commission européenne a annoncé une amende record de 458 millions d'euros infligée à quinze grands constructeurs, ainsi qu'à l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Ces entreprises, accusées d'avoir formé un « cartel » pendant plus de 15 ans, sont sous le viseur des autorités pour avoir coordonné leurs efforts concernant le recyclage des véhicules hors d'usage. Parmi les nommés, on retrouve des géants comme BMW, Ford, Honda, Jaguar Land Rover, Mazda, Opel, Renault/Nissan, Stellantis, Volkswagen, Toyota et Volvo.
Fait surprenant, Mercedes-Benz échappe à une amende de 35 millions d'euros après avoir dénoncé l'existence de ce cartel au sein de l'Union européenne. L’enquête a révélé que de nombreux échanges d’informations sensibles avaient lieu entre les entreprises, leur permettant de se mettre d'accord sur le recyclage et d'éviter de s'entrer en concurrence sur ce sujet sensible. Pendant cette période, de mai 2002 à septembre 2017, Renault, Stellantis, Toyota, Volvo et Opel ont été partie prenante dès le début jusqu'à la fin.
Les amendes, qui varient énormément, ont été évaluées en fonction des implications de chaque entreprise dans le cartel. Volkswagen a reçu la plus grosse part avec 127,69 millions d'euros, suivi de Renault/Nissan à 81,46 millions d'euros et Stellantis à 74,93 millions d'euros. Les différentes entreprises ont toutes reconnu leur participation et accepté de payer les conséquences de leurs actions.
Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission, a clamé : « Nous ne tolérerons aucun cartel, quel qu'il soit, qui nuit à la demande de produits plus respectueux de l'environnement. » Cette déclaration souligne l'engagement croissant de l'UE pour des pratiques commerciales plus vertes et transparentes.
Cette affaire met en lumière les défis persistants du secteur automobile face à des attentes croissantes en matière de durabilité et de responsabilité. À l'heure où la transition vers les véhicules électriques s'accélère, cette sanction pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les constructeurs travaillent entre eux et avec les régulateurs pour répondre à la demande de véhicules plus écologiques.
En somme, cette affaire ne fait que commencer, et les conséquences pourraient bien s'étendre au-delà des simples amendes.