La lutte continue pour les retraites!

La CGT n’a pas dit son dernier mot concernant la réforme des retraites de 2023. Le lundi 14 avril, la confédération a révélé qu'un sondage révélait que 68 % des Français sont en faveur d’un référendum sur ce sujet brûlant. En effet, la CGT, dirigée par Sophie Binet, a décidé de prendre au sérieux les déclarations d'Emmanuel Macron, qui avait évoqué la possibilité d’un référendum en 2025 sans en préciser les modalités.

Un plébiscite pour l'abrogation!

L'enquête, réalisée par l'Ifop, a révélé des chiffres encore plus frappants : si un référendum devait avoir lieu, 65 % des sondés voteraient pour l'abrogation de la réforme fixant l'âge légal de départ à 64 ans. Parmi eux, 73 % des salariés partagent cette opinion. De manière générale, 61 % des Français souhaitent un retour à l’âge de départ à 62 ans, tandis que 56 % favorisent une retraite à 60 ans, rejoignant ainsi la position exprimée par la CGT.

Sophie Binet appelle à l'action!

« Notre objectif est clair : nous voulons l’abrogation de cette réforme », a déclaré Sophie Binet en décembre, soulignant que d'autres mesures de financement existent et que la réforme actuelle a été imposée de manière discutables. Alors qu'un rapport de la Cour des comptes a contredit certaines affirmations sur un prétendu déficitaire dans les retraites des fonctionnaires, le Premier ministre a clairement indiqué qu'il ne revenait pas sur la réforme de 2023.

Inquiétudes grandissantes pour l'avenir!

Les Français commencent à s’inquiéter des conséquences de ce coup de force sur le mouvement social. Selon l'Ifop, 50 % des travailleurs affirment craindre le jour où ils prendront leur retraite, une inquiétude particulièrement ressentie par 53 % des salariés. De plus, 54 % des actifs estiment qu'ils ne pourront pas travailler jusqu'à l'âge de 64 ans, incluant 60 % de femmes et 66 % d'ouvriers. Pire encore, 43 % des employés du secteur privé pensent que leur entreprise ne les gardera pas en poste jusqu'à cet âge.

Retraites par capitalisation : un rejet massif!

Alors que les discussions entre syndicats et patronat se poursuivent, l'idée d’installer des retraites par capitalisation n’a pas convaincu l’opinion publique. Selon l'étude Ifop, seulement 29 % des Français font confiance aux marchés financiers pour assurer le financement de leur retraite, tandis que 70 % préfèrent le système par répartition. Ce refus représente un bond de six points par rapport à 2018. Les enjeux sont donc clairs, et le débat sur les retraites s'annonce encore tumultueux!