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Rachida Dati : « La culture aura toute sa place au sommet sur l’IA à Paris »
2025-01-18
Auteur: Chloé
À l'approche du sommet international sur l'intelligence artificielle (IA) qui se déroulera à Paris les 10 et 11 février, Rachida Dati, la ministre de la Culture, s'efforce de rassurer les créateurs et les acteurs du secteur culturel.
« C'est la première fois qu'un sommet international sur l'IA intègre un volet culturel », déclare-t-elle, soulignant l'importance d'un événement qui mettra en avant des créations artistiques et des débats cruciaux autour de ces questions.
Ce sommet sera l'occasion de découvrir des œuvres innovantes lors du week-end des 8 et 9 février, où plusieurs artistes discuteront de l'impact de l'IA sur leur travail.
Les inquiétudes parmi les créateurs sont palpables, notamment en ce qui concerne l'utilisation de leurs œuvres par des intelligences artificielles formées sur des textes, images, musiques ou vidéos existants.
Le défi le plus pressant demeure le droit d'auteur. De nombreux professionnels craignent que les avancées technologiques ne viennent saper leurs droits et diminuer la valeur de leur travail.
Des voix s'élèvent également contre le président Emmanuel Macron, qui a été critiqué pour ses positions lors des négociations concernant le règlement européen AI Act en 2023.
Les acteurs de la culture lui reprochent de s'être opposé à des réglementations qui auraient rendu obligatoire la transparence sur les contenus utilisés pour entraîner les IA.
Rachida Dati, quant à elle, affirme être pleinement engagée en faveur de la protection des droits d'auteur et de la transparence dans l'utilisation des créations artistiques.
« La France se mobilise », promet-elle, en ajoutant que le gouvernement travaille activement sur les lois nécessaires pour que la culture ne soit pas effacée par le progrès technologique.
Alors que l'IA continue de transformer nos vies, cette attention portée à la culture montre que les enjeux de protection des droits et de l'identité créative sont plus cruciaux que jamais.
Les discussions qui auront lieu lors de ce sommet pourraient bien poser les bases d'une régulation équilibrée entre innovation technologique et respect des droits artistiques.