Affaires

Rachida Dati déclenche un nouveau scandale à l’Assemblée pendant les débats sur l’audiovisuel

2025-04-02

Auteur: Louis

Mardi soir, une atmosphère tendue a régné à l’Assemblée nationale lorsque la ministre de la Culture, Rachida Dati, s'est violemment confrontée à une fonctionnaire de l’Assemblée durant les discussions sur la réforme de l’audiovisuel, qui vise à fusionner les médias publics sous une holding exécutive. Cette réforme a suscité de vives réactions, notamment de la part de l'opposition.

Le débat, déjà chargé en émotion, a été marqué par des mots forts de Dati. Elle a exprimé que sans cette réforme, l’audiovisuel public serait voué à s’affaiblir, menaçant directement le budget des institutions concernées. Dans un discours éloquant, elle a également critiqué le Parti socialiste, affirmant que l’audiovisuel public ne devait pas être l'apanage d'un « club de CSP + vieillissant ».

Au travers des échanges, la tension a culminé lorsque Dati a eu un accrochage particulièrement houleux avec un membre de l’administration parlementaire. « La ministre a perdu son calme de manière inappropriée », a déclaré Aurélien Saintoul, député LFI, qui a dû intervenir pour rappeler à l'ordre la ministre. Cet incident, illustrant une fracture idéologique déjà existante, a mené à une suspension de séance.

Les journées qui ont suivi ont été rythmées par des critiques acerbes de la part des responsables de l'opposition, qui ont dénoncé un comportement inacceptable envers les fonctionnaires. Des lettres ont été envoyées à Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée, appelant à sanctionner les comportements inappropriés observés. Saintoul a affirmé que la fonctionnaire avait été profondément choquée par l’incident, ajoutant que cet affrontement n'était pas acceptable dans ce lieu institutionnel.

Le contexte de cette tension s'est intensifié alors que Rachida Dati cherche à faire passer cette réforme avant les élections municipales, marquant son ambition de remporter la mairie de Paris. En effet, la ministre a clairement énoncé son intention d’approuver cette loi avant l’été, un impératif politique qui semble alimenter l’urgence et, par extension, les conflits au sein de l’hémicycle.

Le climat s’est encore alourdi lorsque la reprise des débats prévue pour le mercredi se solda par un nouvel fiasco : la séance, prévue pour 15 heures, ne dura que sept minutes avant d’être interrompue à nouveau. Les tensions entre les députés et la ministre restaient palpables, illustrant des rapports de force de plus en plus polarisés au sein de cette commission. La présidente, Fatiha Keloua-Hachi, a dû une fois de plus appeler à un environnement de débat respectueux, tout en plaidant pour une prise de conscience collective sur le comportement à adopter dans la fonction publique.

Pour compliquer encore plus la situation, les rumeurs d’un torpillage politique par la gauche des projets de la ministre circulent dans les couloirs de l’Assemblée. Dati et son équipe évoquent des manœuvres indignes, renforçant une opposition déjà fervente. Alors que le débat sur la réforme de l’audiovisuel prend une tournure dramatique, les regards se tournent vers cette dynamique tumultueuse qui pourrait bien influencer l'avenir des médias publics en France. La question reste : cette tension ne pourrait-elle pas compromettre les ambitions politiques de Dati, alors que le temps presse et les enjeux se font de plus en plus pressants ? Sa capacité à naviguer dans ce climat d’incertitude déterminerait sans nul doute sa carrière politique.