Un drame tragique s'est produit dans la région de Dunkerque le samedi 14 décembre, lorsque un jeune homme de 22 ans s'est présenté à la gendarmerie de Ghyvelde en avouant avoir commis cinq meurtres. Notons qu'il n'était pas connu des forces de l'ordre avant cet acte horrible. Les événements ont débuté dans l'après-midi, alors que le suspect a tiré sur sa première victime, un homme de 29 ans, devant son domicile à Wormhout, où il dirigeait une société de transport routier.

Le procureur de la République, Charlotte Huet, a révélé que plusieurs armes à feu avaient été retrouvées dans la voiture du suspect. L'enquête a été confiée à la Division de la Criminalité Organisée et Spécialisée (DCOS) du Service Interdépartemental de Police Judiciaire du Nord. Des recherches sont actuellement menées pour déterminer les motivations de ce crime horrifique. L'avocate du suspect, Me Véronique Planckeel, a évoqué une animosité envers la première victime, qui était son ancien employeur. Cependant, elle a insisté sur le fait que les raisons précises de ce comportement restent floues.

Au cours de l'après-midi, le suspect a également tué deux agents de sécurité dans la zone industrielle de Loon-Plage, avant de s'en prendre à deux migrants présumés d'origine iranienne, âgés de 19 et 30 ans, près d'un campement. Cet enchaînement de meurtres a laissé la communauté sous le choc, les autorités n'ayant pour l'instant trouvé aucune explication valable concernant les attaques ciblant les migrants.

Le maire de Wormhout, David Calcoen, a décrit la terreur ressentie par les habitants de la ville, soulignant que la victime était un jeune père et un chef d'entreprise avec une trentaine d'employés. Des arrangements ont été faits pour rendre hommage aux victimes, avec des fleurs déposées à différents endroits des incidents tragiques.

Cet acte de violence suscite d'importantes préoccupations au sein de la communauté locale ainsi que dans d'autres régions de France, où la sécurité des migrants et les conflits sociaux restent des sujets sensibles. L'association d'aide aux migrants Utopia 56 a dénoncé l'absence de soutien pour ceux qui ont été témoins de ces événements traumatisants, appelant à une action rapide pour protéger les plus vulnérables dans la région. Un terrible drame dont les répercussions se feront sentir longtemps dans les mémoires.