
Quand les géants de la tech affrontent la sécheresse : Amazon, Google et Microsoft intensifient leur empreinte hydrique !
2025-05-05
Auteur: Chloé
Une enquête alarmante sur les data centers
Une enquête récente, menée par un collectif d'investigation sur le changement climatique en collaboration avec le quotidien britannique The Guardian, révèle que les titans de la technologie – Amazon, Google et Microsoft – continuent d'ériger des data centers dans des régions déjà sévèrement touchées par la sécheresse.
La soif insatiable des data centers
Ces data centers, véritables centrales nerveuses des systèmes d'information, abritent serveurs et équipements cruciaux. Alors que les besoins en infrastructures numériques explosent, ces géants de la tech sont dans la ligne de mire, notamment à travers une étude révélée par SourceMaterial.
L'enquête pointe du doigt la consommation d'eau exorbitante de ces installations. Avec les prévisions d'une augmentation de 78% des data centers pour répondre à la montée en puissance de l'intelligence artificielle générative, la situation devient alarmante.
Des populations en colère
Les collectifs locaux s'élèvent contre cette réalité, ayant contacté ces géants technologiques. Seul Amazon reste silencieux face à la controverse. Microsoft admet que 42% de l'eau utilisée pour le refroidissement de ses centres provient de zones en situation de stress hydrique, tandis que Google signale 15% de sa consommation en eau provenant de régions frappées par des pénuries. Ironiquement, ces entreprises choisissent de s'implanter dans ces zones arides pour fuir la corrosion due à l'humidité.
Cette situation ne passe pas inaperçue. Dans des pays comme l'Espagne, où des projets de data centers majeurs sont en cours, la population exprime son mécontentement face à la concurrence pour des ressources vitales.
Des promesses qui peinent à convaincre
Face aux critiques, ces entreprises promettent des mesures compensatoires, comme un programme de "compensation en eau" pour soutenir les populations locales et préserver les écosystèmes. Amazon, par exemple, aspire à devenir "positif en eau" d'ici 2030. Actuellement, il compenserait environ 41% de sa consommation, mais la question demeure : est-ce suffisant face à une crise de l'eau grandissante ?