Récemment, lors du match entre l'OM et le PSG au Parc des Princes en Ligue 1, les tensions ont atteint un nouveau sommet. Adrien Rabiot, qui revenait sur les lieux de son ancienne formation avec l'OM, a été la cible de chants injurieux de la part des supporters parisiens. Le milieu de terrain a trouvé difficile de gérer ces insultes, qui ne ciblaient pas seulement lui, mais aussi sa famille, ce qui a suscité un tollé dans le monde du football.

Cette rencontre, attendue par tous, a pris une tournure particulièrement hostile lorsque les Ultras du PSG ont déversé un flot d'injures à l'encontre de Rabiot, mais également envers sa mère et son père. Cela a soulevé des débats sur les limites du supportisme et le respect à accorder aux joueurs et à leurs proches. Un témoin clé de la situation, Bafétimbi Gomis, ancien attaquant de l'OM, a exprimé son indignation face à un tel comportement.

Dans une déclaration exclusive au Quotidien Du Sport, Gomis a déclaré : « C’est très difficile par rapport à ce qui est arrivé à Adrien. Je suis de tout cœur avec lui. Je pense qu’on doit épargner les familles. Que l’on siffle un joueur, cela fait partie du jeu. Mais attaquer les familles et les traiter de la sorte, ce n’est pas acceptable. Ce comportement devrait être banni de notre football. »

Cependant, Gomis a ajouté qu'il était également essentiel de maintenir une certaine rivalité sur le terrain, une passion qui anime le sport. « Je ne souhaite pas que nos stades se transforment en églises. La rivalité doit exister, mais il y a des limites à respecter, » a-t-il précisé.

De plus, Gomis a profité de l'occasion pour manifester son soutien envers les groupes de supporters de Saint-Étienne, tels que les Magic Fans et les Green Angels, qui font face à des menaces de dissolution. Une telle solidarité souligne l'importance de la communauté du football face à des enjeux plus vastes, renforçant l'idée que les passionnés doivent se rassembler pour défendre non seulement le respect au sein des stades, mais également l'esprit du jeu en lui-même. La situation actuelle pourrait-elle être le catalyseur d'un changement nécessaire dans les tribunes du football français ? L'avenir nous le dira.