Le mardi 24 septembre, le ministre de l'Économie a déclenché une onde de choc en excluant le Rassemblement National (RN) de l'"arc républicain", une affirmation qui lui a valu une mise au point immédiate de la part du Premier ministre, Michel Barnier. Cette remarque a été soutenue par deux députés de la coalition présidentielle, David Amiel et Éric Bothorel, qui ont fait connaître leur position sur les réseaux sociaux.

"Il ne sert à rien de négocier avec le RN, c'est une position claire et ferme. Nous devons être unis contre les extrêmes !" a tweeté David Amiel, député de la 13e circonscription de Paris, mettant en avant la nécessité de maintenir la cohésion au sein de la République.

De son côté, Éric Bothorel, député de la 5e circonscription des Côtes d'Armor, a exprimé un écho similaire : "Le RN ne fait pas partie de l'arc républicain, et cela doit être dit sans ambiguïté."

Lors d'une interview sur France Inter, Antoine Armand a ensuite précisé qu’il était prêt à collaborer avec toutes les forces politiques qui respectent les valeurs républicaines, tout en soulignant que, selon lui, le RN ne répondait pas à ces critères.

Ces déclarations ont suscité la colère de Marine Le Pen, qui a souhaité que la vision du Premier ministre soit partagée par tous les membres de son gouvernement. "Nous avons besoin d’un dialogue constructif, pas d’exclusions et de clivages", a-t-elle ajouté, appelant à un respect mutuel au sein du paysage politique français.

La controverse ne s'arrête pas là ! Cette situation a amené le Premier ministre à rappeler Antoine Armand à l'ordre, insistant sur l'importance de respecter les électeurs de tous les partis représentés au Parlement. Michel Barnier a même prévu des réunions avec les présidents de groupes, où il espère faire la lumière sur ces tensions.

Alors que les débats vont bon train, certains analystes politiques s'interrogent : cette déclaration marquera-t-elle un tournant dans les relations entre le gouvernement et le RN ? Ou est-ce le début d'une nouvelle dynamique chez les républicains face à la montée des extrêmes ? Restez à l'affût pour découvrir les implications que ces événements peuvent avoir sur la scène politique française.