L'armée israélienne a annoncé le 3 avril l'ouverture d'une enquête sur les événements tragiques survenus le 23 mars à Tel al-Sultan, dans le sud de Gaza, où 15 secouristes ont été abattus alors qu'ils se trouvaient dans des ambulances. Selon un porte-parole militaire, cet incident, qualifié de réponse à des menaces terroristes, a suscité des accusations de violations des droits de l'homme et de 'fosse commune' de la part d'organisations de secours locales.

Des organisations humanitaires de Gaza ont retrouvé les corps des secouristes après plusieurs jours, exacerbant ainsi les tensions déjà présentes dans la région. Ces allégations ont été portées devant les Nations Unies, qui ont appelé à une enquête approfondie, dénonçant ce qu'elles qualifient de 'guerre sans limite'.

Cette tragédie intervient dans un contexte de violences croissantes, Israël ayant récemment intensifié ses frappes aériennes sur Gaza après une période relative de calme. Ce retour aux hostilités vise à exercer une pression militaire sur le Hamas, qui détient encore de nombreux otages israéliens. Tout récemment, au moins 15 personnes ont été tuées lors d'une nouvelle série de frappes israéliennes, ce qui soulève des préoccupations sur le nombre croissant de victimes civiles.

Alors que le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, se rendait en Hongrie pour des discussions bilatérales, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a appelé à des 'négociations sérieuses' pour parvenir à une trêve et à un règlement durable. Les experts soulignent que sans un dialogue véritable, la situation risque de se détériorer encore plus, menaçant la sécurité de toute la région. La communauté internationale observe avec inquiétude, espérant que des mesures concrètes seront prises pour protéger les civils et mettre fin à ce cycle de violence.