
Proche-Orient : Israël interrompt la circulation sur l'axe principal du nord
2025-03-20
Auteur: Emma
Israël a récemment décidé d'interdire la circulation sur l'axe routier Salaheddine, un chemin vital qui relie le nord et le sud de la bande de Gaza. Cette annonce intervient alors que l'armée israélienne a intensifié ses opérations militaires dans la région afin de s'assurer de la libération des otages détenus par le Hamas. Des familles déjà déplacées en raison des conflits ont de nouveau commencé à fuir leurs maisons, exacerbant ainsi la crise humanitaire.
L'armée israélienne a annoncé, le jeudi 20 mars, l'interruption complète des déplacements sur cette route, essentielle pour le transport dans l'enclave. Selon un porte-parole de l'armée, cela est nécessaire pour garantir la sécurité des troupes, qui mènent actuellement des opérations terrestres. "Pour votre sécurité, les déplacements entre le nord et le sud de Gaza sont interdits," a déclaré un représentant de l'armée sur le réseau social X.
En l'espace de 24 heures, la Défense civile a signalé au moins 470 victimes fatales depuis la réintensification des bombardements, qui ont repris après une courte trêve. Philippe Lazzarini, le chef de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a qualifié la situation d'"inhumaine", évoquant des souffrances infinies pour la population de Gaza.
Israël a également palestinien un avertissement, bombardant tôt jeudi des cibles à Khan Younès. Selon les informations, dix civils ont été tués et d'autres blessés dans des frappes ciblant plusieurs maisons. Le porte-parole de la Défense civile a souligné la gravité de la situation.
Le Hamas semble toujours ouvert à des négociations indirectes avec Israël, malgré des demandes considérées comme inacceptables par Tel-Aviv, notamment la Libération de tous les otages israéliens. Actuellement, 58 survivants d'une attaque antérieure, dont 34 ont été déclarées mortes, restent sous le contrôle du Hamas.
Parmi les tragédies récentes, la mort d'un employé bulgare de l'ONU lors d'une explosion à Deir al-Balah a soulevé des inquiétudes, avec des accusations échangées entre le Hamas et Israël.
Des milliers de civils, principalement des femmes et des enfants, fuient les bombardements vers le sud de Gaza, transportant l'essentiel de leurs biens dans des charrettes à ânes ou à pied, soulignant l'urgence de la situation humanitaire. Les ONG et l'ONU s'inquiètent d'une dégradation continue des conditions de vie, appelant à des efforts internationaux pour mettre fin à ce cycle de violences.
Alors que le monde suit l'évolution de ce conflit, la communauté internationale presse pour une solution pacifique, au risque d'une escalade catastrophique.