Procès de Stéphane Plaza : "revenge porn", des vidéos intimes d'une accusatrice enflamment le tribunal !
2025-01-13
Auteur: Pierre
Ce jeudi 9 janvier 2025, le tribunal de Paris a requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de 10.000 euros contre Stéphane Plaza, accusé de violences conjugales par deux de ses anciennes compagnes. La procureure a exposé les faits : "M. Plaza est accusé d'avoir porté des coups, insulté, humilié publiquement, tordu les doigts de manière à provoquer des luxations et d'avoir mordu".
Elle a souligné l'importance de ne pas perdre de vue la dynamique de pouvoir au sein du couple : "Il faut rappeler aujourd'hui qui est la victime et qui est l'agresseur. La violence ne doit pas devenir une norme dans une relation".
D'un autre côté, la défense de Stéphane Plaza a choisi une stratégie controversée en versant au dossier des vidéos intimes d'une des plaignantes, Amandine. Les avocats de l'animateur estiment que ces vidéos sont la preuve que la plaignante ne subissait pas de violence. En réponse, l'avocat d'Amandine, Me Benjamin Chouai, a dénoncé cette démarche, qualifiant cela de "revenge porn" et affirmant que c'est une infraction grave.
Un témoignage accablant : Amandine parle d'humiliation
Amandine, l'une des plaignantes, a évoqué un incident humiliant lors d'un voyage au Maroc, où elle se souvient que Stéphane Plaza aurait dit à un employé de l'hôtel : "Je t'ai ramené une femme, je ne rigole pas, prends-la, c'est ton cadeau." Plaza soutient qu'il s'agissait d'une simple blague, mais Amandine affirme que de tels comportements l'ont profondément affectée.
"Avec le recul, je sais qu'il aurait fallu agir différemment. J'ai eu du mal à sortir de tout ça", confie Amandine, évoquant la peur constante qu'elle ressentait durant leur relation. Bien que Plaza ait parfois montré des gestes de tendresse, Amandine souligne que la violence pouvait surgir à tout moment. "Il oscillait : il prenait soin de moi, mais ça pouvait changer en un instant", explique-t-elle, témoignant de l'angoisse psychologique qu'elle a subie.
L'affaire soulève des questions cruciales sur la violence dans les relations et sur la manière dont la société perçoit ces accusations. De nombreux experts soulignent que ces comportements sont plus fréquents qu'on ne le pense, et que la dénonciation est essentielle pour mettre fin au cycle de la violence machiste. Alors que le procès continue, les yeux du public sont rivés sur cette affaire qui met en lumière des problèmes sociaux profondément enracinés.