Avec un mercure flirtant avec les 36°C, la Corrèze n’avait clairement rien d’un paysage hivernal ce vendredi. Pourtant, les Brivistes se sont comportés comme des Pères Noël, offrant des opportunités à leurs adversaires bien avant la saison des fêtes.

Les Corréziens ont démarré la rencontre de manière chaotique, annihilant leurs moments forts par des erreurs fatales tels que des en-avant et des fautes. Leur premier contre-ruck, prometteur, a été suivi d’une perte de ballon qui annonçait déjà la tonalité du match.

Les erreurs qui ont coûté cher

Le festival de bourdes a débuté dès la 14ème minute avec un ballon disputé par Lefranc, qui, après une série de rebonds, a permis à Yvan Reilhac de marquer un essai. Le tireur Bosviel, maître dans l’art de mettre la pression, avait ouvert le score seulement quelques minutes plus tôt. Les locaux n’ont pas tardé à commettre une nouvelle erreur, cette fois-ci fatale.

Ensuite, un autre cadeau a permis aux Montalbanais d’agrandir leur avance. Un lancer désespéré du pilier Fraissenon, mal exécuté dans ses 22 mètres, a abouti à un essai pour le centre JT Jackson, faisant gonfler l’écart à 13-26.

Montalbanais : Des héros en défense

Il serait inexact de penser que les Brivistes ont simplement remis la victoire à Montauban. Les Montalbanais ont démontré une détermination impressionnante, démantelant méthodiquement chaque maul que tentaient de créer les Brivistes, surtout à la fin de la première mi-temps.

Le manager briviste, Pierre-Henry Broncan, a reconnu qu'un lancer intercepté en seconde période, alors que le CAB pouvait marquer, a été « le tournant du match ». Cela a permis aux Tarn-et-Garonnais de compenser leur déficit en mêlée fermée et de dominer la bataille des avants.

Le maestro Jérôme Bosviel, de son côté, a dirigé ses coéquipiers avec brio tandis que ses adversaires perdaient leurs repères sous la pression.

Une finale à Toulouse qui s’annonce palpitante

Les Montalbanais ont su tirer profit de ces erreurs, se hissant ainsi vers une finale de Pro D2 à Toulouse, seulement un an après une montée ô combien haletante à Narbonne. Une belle histoire, n’est-ce pas ? Ce match éclaire la magie du rugby, où le talent, l’intensité et un brin de chance se mêlent pour créer des moments inoubliables.