Après une heure de jeu palpitante, Grenoble a enfin montré de quoi il était capable, remportant un match âprement disputé avec un score de 28-30. La rencontre, marquée par une domination d'Oyonnax pendant une grande partie, a vu les Isérois se réveiller sur le tard, poussés par la pluie du Jura.

Un choix audacieux sous pression

Avec le score serré de 28-27 en faveur d'Oyonnax, l'arbitre a accordé une pénalité au FCG suite à une mêlée. C'est à ce moment critique que Romain Trouilloud a su prendre les devants. Il s'est avancé pour tenter une pénalité spectaculaire, à près de 60 mètres des poteaux. Alors que le staff avait fait entrer Marc Palmier pour sa précision sur les coups de pied, Trouilloud, assurant son rôle de buteur principal, a décidé d'assumer la pression.

En conférence de presse après le match, il a déclaré : "Marc est venu me dire qu'il voulait tirer la pénalité, mais j'ai insisté : 'Non, ça va, j’ai confiance, je suis en forme avec 6 sur 6, je prends les commandes'. Avec tous mes coéquipiers à mes côtés qui m’encourageaient, j’avais juste besoin d’un moment pour me concentrer. J’ai pris mes responsabilités et ça a porté ses fruits !"

Un soulagement bienvenu

Ce dernier rebondissement a été perçu comme un véritable "hold-up" par les Grenoblois, qui ont failli laisser cette victoire leur échapper. Nicolas Nadau, entraîneur des arrières du FCG, a confié qu'il était arrivé à Oyonnax en s'attendant à une défaite : "Nous avions besoin de rebondir et de retrouver notre confiance. Nos finisseurs ont fait leur part du travail. Je ne peux pas dire que nous étions pleinement satisfaits du match, car Oyonnax nous a dominés, surtout en mêlée. Honnêtement, obtenir un point de bonus défensif aurait déjà été une victoire pour nous, alors cette victoire est un vrai cadeau !"