Mardi dernier, lors du match de Coupe de France, Roberto De Zerbi, l'entraîneur de Marseille, a exprimé sa profonde déception après l'élimination de son équipe par Lille, s'étant soldée par un match nul de 1-1 suivi d'une défaite aux tirs au but (3-4). Il a déclaré : « Nous avons de nombreux regrets. C'est vrai que nous avons réalisé un grand match. Certains de mes joueurs étaient fatigués et nous avons manqué plusieurs occasions, tandis que le gardien de Lille, Vito Mannone, a réalisé de grandes parades. Lille est une grande équipe et nous sommes tristes de ne pas nous être qualifiés, car nous le méritions vraiment. C'était un objectif qui nous tenait à cœur. »

De Zerbi a poursuivi en soulignant l'importance de garder la tête haute malgré la défaite : « Il faut être fiers dans la défaite, surtout quand on a tout donné, et mes joueurs ont tout donné. C'est pourquoi nous avons réussi à égaliser en fin de match. »

Cependant, au-delà du match, une polémique a émergé concernant Olivier Létang, le président de Lille, qui a été vu en train de discuter avec le quatrièmes arbitre, une situation qui a interpellé De Zerbi : « Pourquoi un président de club descend-il sur le terrain pour parler avec le quatrièmes arbitre ? C'est la deuxième fois que cela se produit ici, après l’incident en Ligue 1. Le président de la République pourrait le faire, mais un président de club ? Sa place est en tribune. Si personne ne lui dit rien, alors je le ferai moi-même. Je n'ai jamais vu un président de club agir de la sorte dans mes 30 ans de carrière au football. C'est très étrange et je peine à comprendre. »

Ce comportement soulève des questions sur le respect des règles et la séparation des rôles dans le football professionnel, ce qui pourrait encore alimenter le débat sur la gouvernance et l'éthique dans le sport. Ce match, tout en révélant des talents et des émotions sur le terrain, met également en lumière la complexité des relations entre dirigeants et arbitres.