"Pour un téléphone et un portefeuille" : Mathéo, 19 ans, "tabassé et laissé pour mort" par un groupe de jeunes à la sortie d'une boîte de nuit
2024-11-05
Auteur: Julie
Un incident choquant s'est produit récemment à la sortie d'une boîte de nuit, où un jeune homme de 19 ans, Mathéo, a été violemment agressé par un groupe d'individus. Selon les témoins, ce groupe, composé de quatre à six personnes habillées en sombre, a abordé Mathéo avec des menaces concernant son téléphone, son argent et sa voiture. "Ils m'ont dit que ce n'était pas une question", se souvient-il, décrivant ensuite le moment où les agressions ont commencé.
La violence a été extrême : "J'ai reçu cinq ou six coups de pied au visage et j'ai perdu connaissance", explique Mathéo. Lorsqu'il a repris ses esprits, il a constaté que ses agresseurs l'avaient abandonné, le laissant pour mort. Sa mère, Aline, a partagé sur Facebook une photo déchirante de son fils, montrant son visage tuméfié, avec un œil au beurre noir et la lèvre ensanglantée.
Elle a décrit les assaillants comme un "groupe de quatre à six personnes de type maghrébin, mesurant environ 1,80 m, portant des survêtements sombres". Son appel à témoins a été rapidement partagé plus de 2 000 fois, suscitant une vague de soutien sur les réseaux sociaux. Elle encourage toute personne ayant des informations à contacter la gendarmerie d'Auxonne.
Dans les jours qui ont suivi l'agression, d'autres victimes, qui auraient également subi des attaques dans la même zone, ont pris contact avec Aline. "C'est alarmant de voir que d'autres jeunes ont été agressés ici. Laisser quelqu'un pour un téléphone, où va notre société ? Cela doit cesser", a-t-elle déclaré, à bout de nerfs face à cette montée de la violence.
Mathéo a été transporté à l'hôpital où il a reçu des soins pour des hématomes faciaux et corporels. Les médecins ont rassuré sa famille en précisant que, bien heureusement, son cerveau n'était pas endommagé. En attendant, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire, avec l'analyse de vidéosurveillance promettant d'éventuellement identifier les assaillants. Les autorités locales prennent ce cas très au sérieux, soulignant que des agressions de ce type ne peuvent être tolérées et doivent impérativement cesser.