Philippe Tabarot a été nommé ministre des Transports, remplaçant François Durovray, lors d'une annonce qui a suscité des réactions diverses. Sénateur des Alpes-Maritimes depuis 2020, Tabarot est l'une des rares figures du gouvernement de François Bayrou à ne pas provenir du gouvernement controversé de Michel Barnier, ni du cabinet de Gabriel Attal, qui a récemment été mis à mal par les législatives de juin.

Ce qui retient l’attention, c’est son salaire en tant que ministre, qui ne devrait pas être très éloigné de ses précédents revenus, lorsqu'il faisait fonction d'assistant auprès de sa sœur, Michèle Tabarot, à des postes politiques respectifs. Selon les documents qu'il a soumis à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) à la fin de 2020, il a révélé avoir perçu, en 2016, un salaire net annuel de 66 000 euros en tant que collaborateur à la mairie du Cannet, où sa sœur était maire. En parallèle, il a brut de 29 000 euros en tant qu'assistant parlementaire, portant ses revenus annuels à un total de 95 000 euros.

Fait intéressant, en 2017, ses revenus ont atteint un montant impressionnant de 138 000 euros. Ce chiffre a relancé le débat sur les salaires des assistants parlementaires et la transparence dans la vie politique française.

Le parcours de Philippe Tabarot, fortement lié à sa sœur, soulève des questions sur le népotisme dans la politique française et les dynamiques familiales au sein des institutions. Alors que le nouveau ministre des Transports s'apprête à relever les défis qui l'attendent, notamment la modernisation des infrastructures et la transition énergétique, son histoire familiale et son ascension politique vont certainement être scrutées de près par les observateurs du monde politique.