Peugeot et Citroën augmentent le prix de votre PureTech : Voici pourquoi cela pourrait vous déplaire !
2025-01-19
Auteur: Sophie
Récemment distingué comme moteur de l'année entre 2017 et 2019, le PureTech, un moteur 3-cylindres turbo de 1.2 litre conçu par PSA, aujourd'hui sous la bannière Stellantis, fait face à des critiques croissantes après des problèmes de fiabilité révélés au fil des ans. L'un des défauts majeurs de conception réside dans la courroie de distribution, qui, immergée dans l'huile, a connu une durée de vie bien inférieure aux attentes en raison d'une désagrégation prématurée. Ce souci n'affecte pas seulement la courroie elle-même, mais peut également avoir des répercussions désastreuses sur d'autres composants mécaniques, sans oublier la consommation excessive d'huile qui en résulte.
Les modèles touchés par ces problèmes sont innombrables, allant des Citroën C3 aux Peugeot 208, avec des puissances variant de 68 ch à 155 ch. En réponse à cette crise, Stellantis a mis en place différentes mesures, notamment l'extension de la garantie et, récemment, une plateforme d'indemnisation pour mieux traiter les réclamations liées à ces désagréments.
700 € de réduction : une prime insuffisante ?
Pour les automobilistes souhaitant simplement vendre leur véhicule sans avoir rencontré de problèmes, la situation est bien plus complexe. En effet, la valeur de revente d'une voiture équipée du moteur PureTech est désormais impactée par la réputation de ce moteur, ce qui peut entraîner une perte de confiance chez les potentiels acheteurs, même parmi les professionnels du secteur. Même Autobiz, filiale partiellement détenue par Stellantis, propose actuellement des prix d'achat inférieurs pour les modèles affectés par ce moteur.
Pour tenter de limiter les impacts négatifs sur le marché, Peugeot a introduit une prime de reprise, toutefois son montant de 700 € soulève des interrogations face à l'ampleur du problème. De son côté, Citroën a lancé une opération "Boost PureTech", offrant une prime variable comprise entre 500 et 750 €, applicables aussi bien pour les véhicules thermiques que pour les hybrides.
Bien que ces incitations sont une tentative louable pour apaiser les préoccupations des consommateurs, elles semblent insuffisantes face à la sévérité des problèmes connus. En effet, de nombreux conducteurs peuvent se demander si l'achat d'un nouveau modèle, même avec une prime de reprise, en vaut la peine, compte tenu des risques associés au PureTech.
En somme, alors que deux géants de l'automobile tentent de redresser une situation délicate, les consommateurs doivent rester vigilants et bien informés avant de prendre une décision d'achat.