Orient : Le ministre français des Affaires étrangères en visite à Israël et dans les territoires palestiniens
2024-11-05
Auteur: Chloé
Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, effectuera une visite crucialle en Israël et dans les territoires palestiniens le mercredi 6 novembre. Il a souligné l'importance d'apporter un message de paix et de solidarité, déclarant : "La France a la mission de s'exprimer et c'est pourquoi je me rends là-bas, afin de rencontrer les autorités et les acteurs humanitaires. Nous devons faire entendre la voix de la France dans une région où la guerre perdure depuis trop longtemps."
Au cours de cette visite, Barrot insistera sur l'urgence d'un cessez-le-feu et sur le respect du droit international, soulignant que "les violations du droit international humanitaire sont inacceptables et doivent cesser". Ces déclarations font écho à une inquiétude croissante au sein de la communauté internationale face à l'escalade des tensions dans la région.
Dans un contexte similaire, les États-Unis ont également exprimé leur déception après que le Hamas ait de nouveau refusé une trêve temporaire à Gaza. Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, a noté que le Hamas refuse de libérer même un nombre limité d'otages pour obtenir un cessez-le-feu et permettre l'acheminement de secours humanitaires.
La visite de Blinken au Moyen-Orient, qui a suivi la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar, visait à redynamiser les négociations pour la paix, bien que ces efforts aient été vains. Les États-Unis s'efforcent désormais de développer des plans pour l'après-guerre à Gaza, espérant que ceux-ci permettront à Israël de déclarer la fin des hostilités même sans accord négocié.
De plus, Israël a annoncé qu'il interdirait les activités de l'UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) d'ici la fin janvier, suscitant de vives réactions. Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, a exprimé son indignation en affirmant : "Il n'y a pas d'alternative à l'UNRWA. Cette décision ne rendra pas la situation plus sûre pour Israël ; elle augmentera seulement la souffrance de la population de Gaza et les risques d'épidémies."
Dans ce contexte de tensions exacerbées, la communauté internationale scrute de près la situation et les actions des principaux acteurs sur le terrain. La montée des violences entre Israël et le Hamas souligne l'urgence d'une solution durable et du dialogue.