Le bilan tragique d'une frappe israélienne survenue au nord de Beyrouth s'est alourdi à 20 morts, dont trois enfants. Ce drame s'est produit le 10 novembre dans une zone majoritairement chrétienne mais où vivent également des populations chiites, à Aalmat dans la région de Jbeil. Le ministère de la Santé libanais poursuit les recherches dans les décombres, redoutant de nouvelles découvertes.

En parallèle, la situation en Palestine se détériore. Deux frappes israéliennes distinctes dans la bande de Gaza ont fait au moins 30 victimes, dont 13 enfants. Ces attaques ciblent des habitations civiles, aggravant une situation déjà critique et soulevant des inquiétudes internationales concernant le respect des droits humains et la protection des civils.

Parallèlement, un rapport alarmant de l'ONU évoque le risque croissant de famine dans le nord de Gaza, déplorant que 'les seuils de famine ont peut-être déjà été franchis'. Ce rapport fait état de la grave crise alimentaire exacerbée par le conflit qui entrave l'accès à l'aide humanitaire.

Dans un contexte de tension persistante, le Qatar a suspendu sa médiation pour un cessez-le-feu entre les belligérants, plaidant pour une volonté tangible de paix de la part d'Israël et du Hamas. Ce retrait de l'action diplomatique pourrait compliquer davantage le dialogue entre les deux parties, qui semble déjà difficile après des mois de négociations infructueuses.

La communauté internationale observe avec une profonde inquiétude l’escalade récente des violences, alors que des appels à mettre fin à ce cycle tragique de pertes humaines se multiplient.