Philippe Diallo, fraîchement réélu à la présidence de la Fédération française de football (FFF), n'a pas tardé à réagir aux événements qui ont suivi la rencontre houleuse entre l'Olympique de Marseille et le LOSC, terminée sur un score de 1-1 samedi après-midi. Il a exprimé son soutien à l'arbitre Willy Delajod, qui fait face à des menaces et insultes sur les réseaux sociaux après une performance jugée controversée.

Dans un communiqué officiel, la FFF a annoncé que « le président Philippe Diallo condamne avec la plus grande fermeté les insultes et menaces inacceptables dont est victime l'arbitre Willy Delajod suite à cette rencontre ». Ces déclarations font écho à une vague de critiques visant l’arbitre, qui a suscité des réactions passionnées de la part des joueurs et du personnel des deux équipes.

Willy Delajod, 32 ans, a quitté le stade Vélodrome sous les huées du public et a dû être escorté par des agents de sécurité. La tension s'est intensifiée, notamment après que le président du LOSC, Olivier Létang, et le directeur sportif de l'OM, Medhi Benatia, sont descendus sur le terrain à la fin du match pour discuter de certaines décisions arbitrales qui avaient suscité de vives réactions.

Dans ce contexte, la FFF a également annoncé qu’elle se constituera partie civile dans le cadre de la plainte que Willy Delajod envisage de déposer, soulignant ainsi l'importance de protéger les autorités du jeu. Cette affaire soulève des questions cruciales concernant le respect envers les arbitres et le climat entourant les matches de football en France.

L’arbitrage dans le football français devient un sujet de plus en plus brûlant, et avec un paysage médiatique qui amplifie chaque décision, il est essentiel de veiller à la sécurité physique et morale des arbitres. Restez connectés pour suivre les développements de cette affaire qui fait couler beaucoup d'encre, et qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la manière dont l’arbitrage est perçu dans le monde du football.